Boufarik (Blida) : Des commerçants en appellent Merad

06/06/2024 mis à jour: 14:57
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Photo : D. R.

Avant-hier matin, ils étaient une dizaine de commerçants à avoir organisé un sit-in devant le siège de l’APC de Boufarik pour «faire valoir leurs droits». Les protestataires estiment que leur délocalisation vers un nouveau marché couvert à Boufarik leur a provoqué une situation de «banqueroute», à cause de son éloignement.

En plus, ce sont les commerçants informels du boulevard Cherchali et celui des Fidays, en plein centre-ville, qui attirent, d’après les protestataires, la plus grosse part des clients. «Nous travaillons à perte. Pas de clients au nouveau marché couvert.

Il est mal situé. En plus, les gens préfèrent faire leurs emplettes au centre-ville auprès des commerçants informels», insistant sur le fait qu’ils sont (pour la plupart d’entre eux) des pères de famille, ils exigent leur retour à l’ancien site de Souk El Fellah, à la place Badaoui. Ils y exerçaient leur commerce sous des chapiteaux et «on payait nos impôts», insiste-t-on. «Au moment de notre délocalisation, on nous a promis monts et merveilles.

A commencer par l’élimination définitive du commerce informel qui gangrène Boufarik et qui nous concurrence déloyalement. Aujourd’hui, les promesses demeurent fausses et ce sont surtout les hors-la-loi qui triomphent. C’est grave !»

Déçus, les protestataires lancent un appel au ministre de l’Intérieur, Brahim Merad afin que ses services se déplacent à Boufarik dans le but de trouver une issue favorable aux problèmes auxquels ils sont confrontés depuis quelques semaines. «Nous ne faisons plus confiance aux autorités locales. On espère que le ministère de l’Intérieur trouve des solutions au profit des commerçants qui veulent travailler dans la légalité au centre-ville», conclut-on. 

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