La situation en Bolivie est de plus en plus tendue, avec des affrontements entre les forces de l'ordre et les partisans d'Evo Morales.
Plus de 200 militaires boliviens auraient été pris en otage après des attaques contre trois casernes dans la région de Chapare, une zone connue pour être un bastion de Morales. Ces incidents surviennent dans le cadre de manifestations qui durent depuis plusieurs semaines, marquées par des blocages de routes et une escalade de la violence. Les manifestants se sont emparés d'armes et de munitions lors de l'assaut des casernes.
Ces événements interviennent alors qu'Evo Morales, ancien président bolivien, est sous le coup d'une enquête pour une affaire de viol. Il nie les accusations, et ses partisans dénoncent cette enquête comme une forme de persécution politique orchestrée par le gouvernement actuel, dirigé par Luis Arce. Ce dernier, ancien ministre de Morales, se retrouve désormais confronté à une crise où l'armée est mobilisée pour épauler la police dans la région de Cochabamba, afin de tenter de restaurer l'ordre et de dégager les routes bloquées.
La situation illustre les tensions politiques persistantes en Bolivie, exacerbées par des accusations de persécution judiciaire, et le conflit entre partisans de Morales et le gouvernement d'Arce semble prendre une tournure de plus en plus violente.