L'offre présentée par le constructeur prévoit désormais une augmentation des salaires de 38% sur les quatre ans. L'offre sera soumise aux ouvriers, lundi, lors d'un vote.
Boeing a revu à la hausse son offre dans les négociations avec le syndicat des machinistes (IAM), qui représentent plus de 33 000 ouvriers en grève dans la région de Seattle. Cette grève, qui dure depuis sept semaines, a perturbé fortement la production de plusieurs de ses avions phares, et l’entreprise cherche désormais à trouver un compromis pour mettre fin au conflit social. Lundi, les membres du syndicat voteront sur cette nouvelle offre, qui propose une augmentation des salaires de 38 % sur quatre ans et une prime de ratification de 12 000 dollars.
L’IAM, qui n’avait pas soutenu les précédentes offres, recommande cette fois-ci aux grévistes d’accepter cette proposition. Cette amélioration, la quatrième tentative de Boeing, vise à satisfaire davantage les revendications des employés, bien qu’elle ne remplisse pas tous leurs souhaits, notamment le rétablissement du système de retraite traditionnel, que Boeing considère comme trop coûteux.
Malgré des augmentations significatives, le maintien de certaines conditions inchangées pourrait encore être un obstacle pour les membres les plus réticents. Le syndicat souligne cependant qu’il serait difficile de prolonger la grève dans l’état actuel, considérant que des gains notables ont déjà été obtenus. Si la proposition est acceptée, elle mettra fin à un mouvement qui pèse lourdement sur les finances de Boeing, avec une perte trimestrielle record de plus de 6 milliards de dollars entre juillet et septembre, due à la paralysie de la production des modèles 737, 777 et 767.