L’Établissement public (Epic) communal de gestion du transport et de la circulation routière à Blida demeure sans siège depuis un an. L’Epic est «contraint» d’occuper, provisoirement, deux bureaux relevant de la maison de l’artiste de Blida, alors que celle-ci a une vocation culturelle et artistique.
«Notre établissement compte 144 travailleurs, mais nous ne disposons que de deux bureaux pour les besoins du fonctionnement administratif», regrette le directeur de l’Epic, qui se voit contraint d’occuper le même bureau avec ses collaborateurs. Il affirme que les employés de l’entreprise travaillent «dans la promiscuité la plus totale».
Pourtant, la commune de Blida compte de nombreux biens qu’elle est en mesure de mettre à la disposition de l’Epic. «Six bureaux, au minimum, sont nécessaires pour qu’on puisse travailler convenablement», ajoute le même responsable.
Actuellement, l’Epic s’occupe, entre autres, des signalisations routières horizontales et verticales, la maintenance des feux tricolores, de la régie du parking public (sous-sol) à Bab Dzair ainsi que de la gestion des gares routières d’El Affroun, Mouzaïa, Boufarik et Meftah.
«J’espère que notre établissement pourra se hisser au rang d’entreprise de wilaya pour décrocher d’autres marchés», dira-t-il.