Hamza Hadj Allah, P/APC de Beni Mered, une commune située dans la wilaya de Blida, a appelé samedi soir les citoyens chômeurs à se présenter au siège de l’APC afin de les aider à trouver un emploi.
Dans un live diffusé sur la page Facebook de l’APC, le maire de Beni Mered a estimé que l’APC reste une cellule importante pour régler les problèmes des citoyens dont celui du chômage. «J’invite les chômeurs à se présenter au bureau du personnel de l’APC pour y déposer leur CV. Pour moi, déposer une demande d’emploi à l’APC veut dire que la personne est à la recherche d’un emploi tout simplement.
Si nous n’avons pas de postes budgétaires à notre niveau, nous orientons les chômeurs vers d’autres administrations qui recrutent ou vers le secteur économique, qu’il soit privé ou public. D’ailleurs, dans notre commune, nous possédons trois zones d’activités. On fera en quelque sorte l’intermédiaire», a-t-il lancé tout en répondant aux questions et sollicitations des internautes qui interagissaient à travers les commentaires.
Le P/APC a aussi informé les citoyens que la réouverture du tronçon routier reliant Khazouna à Diar El Bahri, transitant par la voie ferrée : «C’est une affaire des hautes autorités puisque sa fermeture a eu lieu suite à une décision ministérielle.» Sa réouverture ne cesse d’être revendiquée par les automobilistes qui sont contraints, depuis plusieurs années, de faire un long détour pour arriver à destination.
D’ailleurs, même le député Mustapha Temmar a plaidé pour sa réouverture au Parlement. Mais rien de concret à ce jour. Par ailleurs, des habitants de la cité El Aichi se plaignent de l’absence du réseau de la téléphonie mobile par endroit. «Nous sommes en pourparlers avec une firme de la téléphonie mobile pour l’installation de nouveaux émetteurs dans ce quartier», a-t-il répondu.
D’autres préoccupations ont été soulevées par les citoyens durant le live, à l’instar de l’épineux problème du logement, du manque d’eau potable dans plusieurs cités, de l’état lamentable de certains axes routiers, de l’ insalubrité urbaine, du manque d’établissements scolaires dans les alentours de la commune, de l’absence de bus relevant du secteur public...
Aussi, le directeur de la bibliothèque Centre culturel islamique a demandé au P/APC de changer l’arrêt de bus situé devant les fenêtres de la salle de lecture. Pour lui, le brouhaha et la criée causés par les receveurs et les klaxons intempestifs provenant des bus n’ont pas lieu d’être devant une noble institution qui est la bibliothèque. Enfin, le P/APC a rassuré la population quant à la prise en charge de ces problèmes au courant de son mandat. L’avenir nous le dira...