Au moment où les assises du cinéma font l’actualité culturelle du pays afin de développer ce secteur, la cinémathèque de Blida demeure non seulement fermée depuis plusieurs années, mais sa deventure semble devenir un étendoir de vêtements à cause des commerçants informels, privant ainsi les amoureux du septième art de projections dans une ville où toutes les salles de cinéma sont fermées.
Jadis repère culturel et artistique, où des projections débats y ont été organisées, à plusieurs reprises, par de grands réalisateurs, qu’ils soient Algériens ou étrangers, aujourd’hui, la salle Mitidja, ex Olympia, tombe malheureusement en ruine. En dehors de ses murs, même les bobines, stockés dans sa cave ont été détruites par l’humidité, les infiltration d’eau et la démission de certains.
Du temps où Salim Aggar était DG de la cinémathèque algérienne, une somme d’environ 14 milliards de centimes a été débloquée pour sa rénovation et réhabilitation. Aussi, quelques bobines ont été sauvées de justesse... Mais aujourd’hui, Salim Aggar n’est plus DG de cette institution... et le programme de la réhabilitation de la salle obscure est renvoyé aux calendes grecques...
La cause : Il y avait erreur dans l’intitulé lors du transfert du bien culturel de l’APC de Blida au ministère de la Culture il y a quelques années.
En effet, il fallait écrire bien transféré au Centre algérien du cinéma ( cinémathèque) au lieu de Centre algérien du développement du cinéma. Une erreur de transcription qui cause le refus du contrôleur financier à engager le déblocage du montant en question pour les besoins des travaux.
Mais la question qui mérite d’être posée : jusqu’à quand ces lenteurs et cette fermeture de la cinémathèque de Blida ?