Le sélectionneur de l’équipe algérienne de football, Djamel Belmadi, a relevé, hier, l’importance de bien entamer la Coupe d’Afrique des nations CAN-2023 (reportée à 2024) en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février), aujourd’hui face à l’Angola au stade de la Paix à Bouaké (21h00, algérienne), à l’occasion de la 1re journée (Gr.D).
«La pression, on la vit d’une manière générale encore plus chez nous, si on n’est pas prêts à gérer cette pression qui fait d’ailleurs la beauté de ce sport, on n’a pas grand-chose à faire dans ce domaine. Le premier match est un moment important, ça influe sur tout le reste de la compétition. Il y a des choses qui peuvent naître derrière ça. Il faudra bien entamer le tournoi lundi face à l’Angola», a affirmé Belmadi lors d’une conférence de presse tenue au stade de la Paix.
Outre l’Angola, l’Algérie, dont il s’agit de la 20e participation à la CAN, affronte également dans le groupe D le Burkina Faso et la Mauritanie. L’autre match du groupe mettra aux prises, demain, le Burkina Faso avec la Mauritanie au stade de Bouaké (15h00, algérienne). Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes se qualifient pour les 8es de finale de l’épreuve.
«A chaque tournoi, il faudra avoir le maximum d’objectifs. Nous avons des ambitions. Nous allons gérer match par match, en avançant au fur et à mesure, en attendant la réalité du terrain», a-t-il indiqué, tout en affichant sa satisfaction quant aux «conditions dans lesquelles se trouve l’équipe, notamment le terrain d’entraînement et le lieu de résidence qui est très fonctionnel».
Nous ambitionnons d’écrire l’histoire
Après avoir complètement raté sa précédente participation à la CAN-2021 au Cameroun, en se faisant éliminer sans gloire dès le premier tour de la compétition, l’Algérie «espère faire bonne figure en terre ivoirienne», a assuré Belmadi. «On a tous envie de faire une grosse compétition, et prouver que la CAN 2021 au Cameroun était un accident de parcours. Les expériences des deux dernières éditions ont leur importance, nous avons tiré les enseignements, ça va nous aider en vue de cette CAN-2023.
Après avoir remporté la CAN-2019 en Egypte, maintenant nous allons jouer dans une autre partie de l’Afrique, nous avons l’ambition d’écrire l’histoire encore une fois», a-t-il souligné. Interrogé sur son premier adversaire, Belmadi s’est montré méfiant d’une équipe angolaise, dont la défense reste le maillon fort. «On connaît l’équipe d’Angola et son compartiment défensif, c’est une équipe qui encaisse peu de buts, mais ils ont aussi des atouts offensifs. Il y a un vrai travail qui se fait dans cette équipe. Ils nous connaissent aussi, mais après, il y a la réalité du terrain».
Et d’enchaîner : «En football, c’est facile de vouloir marquer tôt et beaucoup de buts, mais on a un adversaire en face. Nous avons travaillé depuis un certain moment déjà, et parmi les éléments c’est d’aller jusqu’au bout dans le match, en tenant compte de plusieurs paramètres. Il y a beaucoup de pression et de tension, les joueurs sont prêts à souffrir». Enfin, concernant le onze qu’il compte aligner face aux «Palancas Negras», le coach national a affirmé qu’il était «difficile d’être sûr à 100%. Les réflexions, c’est le lot des entraîneurs. Le problème de richesse dans certains compartiments complique un peu la réflexion.
Difficile d’être sûr à 100%, même à quelques heures du match quand on a autant de bons joueurs à choisir. J’ai des options, j’espère que le tournoi sera long pour nous», a-t-il conclu.