Béchar : Quelles perspectives pour la petite et moyenne entreprises ?

27/12/2022 mis à jour: 00:25
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Le colloque sur les perspectives de la petite et moyenne entreprises qui s’est tenu à l’université Tahri Mohamed de Béchar, sous la direction de la l’Industrie de la wilaya, a regroupé plusieurs opérateurs économiques intéressés par l’investissement et qui ont suivi une communication du directeur de cet établissement sur les dispositions de la nouvelle loi du 24 juillet 2022 relative à l’investissement. 

La communication a porté sur l’état de la nouvelle zone industrielle et la zone d’activités économiques. La première dispose d’une superficie de 187 ha, dont la partie viabilisée est de 104 ha, la partie occupée est de 34,53 ha, démembrée en 94 lots dont 27 sont occupés. Quant à la zone d’activités économiques, celle-ci occupe une superficie globale de 110 ha dont la partie viabilisée est de 33 ha démembrée en 271 lots occupés. Le but du colloque organisé étant d’informer les investisseurs potentiels sur les nombreux avantages prévus par la nouvelle loi. L’intervention de l’orateur a été centrée autour du développement et explications des mesures fiscales, douanières, d’attractivité, de garantie y afférentes à l’investissement. Il a aussi expliqué à l’assistance le nouveau régime concernant l’investissement et reposant sur les guichets uniques décentralisés, de l’exonération de l’impôt sur les bénéfices prévue la taxe de l’activité professionnelle (TAP) et l’ensemble du dispositif passé en revue en nette rupture avec l’ancienne législation en la matière. Il faut signaler aussi que la zone industrielle de Béchar a longtemps souffert, et ce, pendant des années, de l’absence d’aménagement et travaux de viabilisation qui avait découragé les investisseurs les plus audacieux à s’installer. Une situation liée à des décisions instables émanant de l’administration centrale malgré les importants crédits alloués. Aujourd’hui, on insiste sur la volonté de créer un climat nouveau, propice et stable du développement local. Et l’adoption de la nouvelle loi relative à l’investissement est venue corriger les erreurs du passé d’autant plus qu’il y a urgence, signale-t-on, de faire avancer les projets créateurs de richesses et d’emploi pour les jeunes diplômés universitaires frappés par le chômage. Certains participants à ce colloque regrettent toutefois que les formations universitaires reçues ne sont pas en adéquation avec la réalité du marché local en particulier au Sud. C’est pourquoi, suggèrent-ils, il faut redresser l’anomalie de mettre sur pied un organe de régulation et de concertation intersectoriel en charge d’évaluer les activités et les besoins essentiels du marché local et diriger la formation des universitaires vers ces besoins. M. Nadjah 

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