Le pays est-il manifestement engagé dans la rupture avec le modèle de production et consommation de l’énergie reposant pour l’essentiel sur les hydrocarbures et la transition vers les énergies propres ?
En tous les cas, c’est ce qui ressort dans les communications du ministre de l’Energie et des Mines, M. Arkab, de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables Mme Fazia Dahlab, au cours d’une rencontre samedi à Béchar, en présence de plus de 140 participants, dont des universitaires et étudiants ainsi que du commissaire aux énergies renouvelables, le Pr Noureddine Yassaa, qui a mis en exergue le rôle de son institution dans la promotion des énergies renouvelables en Algérie.
Mustapha Hidaoui, président du Conseil supérieur de la Jeunesse (CJS), a également pris la parole pour indiquer à son tour que la jeunesse était aussi impliquée dans cet ambitieux plan stratégique de la transition énergétique grâce, dira-t-il, aux jeunes chercheurs et porteurs de projets innovants.
«Le plan d’action de l’Algérie porte progressivement sur l’horizon 2035», ont souligné les intervenants au cours du séminaire d’une journée.
Concrètement, l’objectif visé par les autorités centrales dans le cadre de ce plan d’action est d’atteindre une puissance de production de 15 000 mégawatts d’énergie électrique à l’horizon 2035 à travers l’installation de plusieurs centrales photovoltaïques localisées dans plusieurs régions du pays, notamment celles de Béchar où il est prévu la réalisation de quatre centrales du genre dans les communes de Kenadsa d’une capacité de production de 120 mégawatts, Abadla (80 mégawatts) en plus de Béni Ounif et Lahmar avec une production chacune de 20 mégawatts, a indiqué le ministre.
Certains participants n’ont pas manqué de souligner que l’Algérie adoptera la même trajectoire que celle des nations ayant opté pour les énergies renouvelables propres non polluantes, au détriment des énergies fossiles polluantes et qui portent atteintes à l’environnement.