L’université Tahri Mohamed de Béchar et sa faculté de médecine ont organisé avec le soutien du doyen M.A Boudjemâ, un cycle de formation en pédagogie médicale.
Ce cycle de formation aborde un intéressant thème que les étudiants en médecine ont suivi avec attention soutenue et qui est celui de l’évolution des sciences médicales, évolution, à laquelle les étudiants de cette discipline doivent se préparer.
Une citation exprimée par le vice-directeur de l’université de Lausanne (Suisse) classée 136e faculté de médecine dans le monde. «Inutile de se faire des illusions, les études de médecine sont longues, difficiles et très exigeantes». Les praticiens de la santé sont donc appelés à suivre l’évolution de la nouvelle donne médicale et de s’adapter au nouveau parcours pédagogique.
Par ailleurs, au cours du séminaire, l’assistance a appris que les trois organismes internationaux d’accréditation des facultés de médecine (le CIDMEC, la WFME et la LGME) fixaient à 2023 la date limite d’obtention de l’accréditation par les organismes compétents. Cette exigence vers laquelle tendent tous les pays est une double échéance cruciale pour les facultés de médecine de tous les pays d’une part et pour les étudiants en médecine qui se projettent comme professionnels de santé hors de leur pays d’origine, d’autre part.
Cette mise en conformité et l’obtention de l’accréditation passe par deux exigences.
La mise en œuvre par les facultés de médecine de méthodes d’enseignement innovantes (ARC,APP, porte folio, centre de simulation et apprentissage sur mannequins haute fidélité qui permet de respecter le principe «jamais la première fois sur un vrai malade» en parallèle, les méthodes d’évaluation investiguent non seulement la mémoire et la connaissance théorique de l’apprenant mais aussi les compétences réelles du candidat (comportement et rapport au patient, empathie, raisonnement etc.). Compte tenu de toutes ces exigences et encouragements du ministère de l’Enseignement supérieur avec notamment l’introduction et la généralisation de l’ECOS par les facultés de médecine algériennes, les thèmes (ECOS, QCM, Docimologie) et différents indices, comme l’indice discriminatoire ou indice de difficulté sont développés au cours des séances pratiques de production réelles présentées, débattues, améliorées, et adoptées en séances plénières.
Les séances de formation destinées aux enseignants hospitalo-universitaires, dont les confrères militaires enseignants à la faculté de médecine ont été animées par les professeurs Younès Ghézini, Samir Benmoussa et Fyad Abderrahmane.
Cette initiative, qui a regroupé une quinzaine de médecins enseignants et étudiants volontaires, et qui n’est pas la première initiative du genre à la faculté de médecine et qui assoie l’espoir et jette les jalons d’un projet ambitieux et robuste en sciences médicales.