Projet sectoriel inscrit il y a plus d’une décennie dans la nomenclature des projets importants pour la région, mais plusieurs fois reportés en raison de la crise financière ayant entraîné une contrainte budgétaire en 2015, la mise en en service prochaine de la station de traitement et épuration des eaux usées dans la wilaya de Béchar augure de bonnes perspectives dans la région si l’on ajoute le projet de transfert des eaux potables en provenance de la circonscription de Béni Ounif (180 km) et qui sera réceptionné au mois de décembre prochain, si l’on s’en tient aux affirmations du ministre de l’Hydraulique en visite dans la wilaya récemment.
Cette station est unique en son genre car elle dispose d’une capacité de traitement de 55 000 m3/jour et va permettre de traiter les eaux usées de 386 000 habitants à l’horizon 2040 selon les estimations officieuses de l’Office national d’assainissement (ONA). Cette station de traitement et épuration des eaux usées, qui a coûté la somme de 4 milliards de dinars, est dotée de six bassins, dont trois réservés à l’épuration, d’une station de prétraitement, de trois autres bassins de clarification des eaux usées et d’autres bassins destinés au traitement de la boue. La structure devra, bien sûr, fonctionner avec des équipements modernes.
Les eaux urbaines traitées et épurées seront utilisées pour l’irrigation agricole d’une superficie estimée à 1200 hectares, a-t-on fait savoir. La station d’épuration des eaux-usées, qui s’étend sur 40 hectares, a pour but aussi la préservation de la santé publique, les maladies à transmission hydrique (MTH) la protection de l’environnement et au final contribue à l’amélioration du cadre de vie des citoyens.