Les appréhensions des supporters de l’ASO quant à la fragilité de la défense, l’inefficacité de l’attaque et le manque de cohésion de leur équipe, se sont avérées finalement fondées après l’amère défaite 2-0 concédée, samedi, face au Paradou AC, au stade du 20 Août 1955, à Alger.
C’est plutôt la manière de jouer de l’ensemble qui n’est pas du goût de ses soutiens, lesquels n’ont apprécié ni le rendement de l’effectif ni sa façon de jouer face à un adversaire plus volontaire et plus déterminé à remporter son premier match.
Et c’est le jeune Boulbina qui a pris a défaut, à la 25’ et 61’ (sp), la défense chélifienne mal placée et laissant beaucoup d’espaces à son vis-à-vis. Après le 2e but, le coach Samir Zaoui a dû procéder, en vain, à trois changements (deux en attaque et une défense) mais le score en restera là jusqu’à la fin de partie.
Cette partie a été dans l’ensemble marquée par une domination des Algérois devant une formation de Chlef amorphe et qui n’a pu se créer des occasions franches tout au long des 90 minutes. Ses attaquants n’ont jamais pu inquiéter le gardien adverse tant ils étaient mal en point et incapables de franchir la défense du Paradou AC. Il est vrai que l’ASO connait des difficultés dans ce domaine et a du mal à combler le vide laissé par les joueurs de la trempe de Addadi, Alliane et Juba Aguieb ayant opté pour d’autres clubs à l’intersaison.
Toujours est-il que le staff technique de l’ASO doit composer avec l’effectif en sa possession pour former un onze compétitif et solide qui doit réagir fort et bien lors du prochain match à Chlef contre le CSC. Ce ne sera certes pas facile, mais les Chélifiens n’ont pas d’autres alternatives que de remporter cette rencontre pour éviter de rater lamentablement leur début de championnat et les conséquences qui en découleront pour la suite de leur parcours en ligue 1.