En l’absence de son ange gardien, Zakaria Bouhalfaya, retenu en équipe nationale, et remplacé par son remplaçant de luxe, Kheireddine Boussouf, le Club sportif constantinois s’est une nouvelle fois imposé à Tizi Ouzou devant la JSK dans cette magnifique œuvre architecturale Hocine Ait Ahmed avec ses gradins superbement ornés et colorés par une présence des grands jours, sur le score de 3 buts à 2.
Tout le collectif du CSC est à féliciter pour cette prestation de tout premier ordre sur le plan tactique, application et détermination. Car à une période cruciale de cette passionnante confrontation et après l’exclusion pour cumul de cartons (somme toute méritée) de son milieu récupérateur Messala Merbah à la 55’, alors que le score était de parité (1 à 1), tout le monde s’attendait un retour de la bande à Abdelhak Benchikha.
C’est plutôt le contraire qui s’est produit C’était compter sans ce réajustement tactique astucieux et fort judicieux du coach Kheireddine Madoui. L’incorporation de Miloud Rebiai avec une redistribution des rôles au milieu de terrain a rééquilibré les lignes, donnant même l’impression que le CSC évoluait en surnombre et était plus à l’aise dans ses mouvements. C’était le moment choisi par les coéquipiers du maitre à jouer, capitaine d’équipe et homme du match par excellence, réussissant un mémorable hat trick.
En effet, coup sur coup, aux 61’ et 64’de jeu, Brahim Dib réussissait à marquer deux de ses plus beaux buts sous les couleurs du CSC. Le reste fut réalisé par les réflexes inouïs du gardien Boussouf et sa défense aussi disciplinée, engagée que complémentaire. Il est vrai que les coéquipiers du défenseur latéral Aymen Bouguerra ont, dès le coup de sifflet de l’arbitre Dahar, pris position sur cette belle pelouse en ayant subtilement quadrillé le terrain par une occupation rationnelle.
En dépit de la fougue de cette équipe de la JSK, en construction, c’est Brahim Dib et ses partenaires qui avaient l’ascendant dans le jeu. Les deux penaltys, du reste justifiés, accordés à la JSK (37’ et 90’+7’ après intervention de la VAR et consultation de l’écran du bord du terrain) magistralement réussis par Ryad Boudebouz, permettaient de revenir dans le match et ensuite réduire le score. C’est pour dire que c’était le CSC qui était, à chaque fois, en avance au score.
On le disait avant cette confrontation, avec ses trois premiers matchs soldés par des nuls, dont deux à domicile, que le Club constantinois voyageait bien et que ses fans attendaient son vrai départ. Après cette belle victoire à Tizi Ouzou, c’est fait. L’heure est à la confirmation pour cette belle équipe au potentiel impressionnant pour dire son mot pour cette saison footballistique au niveau national et continental.