Situé entre une zone d’activités et un quartier d’habitations, le lotissement Sidi M’hamed à Bab Ezzouar est un conglomérat tentaculaire formé de maisons et d’ateliers dédiés à toutes sortes d’activités.
Ce quartier est l’archétype de la débandade urbaine. La cohabitation entre commerces d’alimentation générale, ateliers de carrosserie, restaurants et garages de mécanique se fait avec une manière surprenante.
Sur une centaine de mètres de route difficilement carrossables, à cause du nombre effarant de dos-d’âne, se juxtaposent des activités pêle mêle. L’on pourrait constater sur un même trottoir restauration et tôlerie.
«Qui a autorisé cette mascarade ?», fulmine un habitant du quartier et d’expliquer : «A une certaine époque, les autorisations pour l’exercice d’activités en milieu urbain étaient attribuées sans aucune forme de contrôle ou d’études préalables.
Notre quartier s’est mû, depuis, en un vaste espace où l’anarchie règne en maître. Comment peut-on tolérer l’ouverture d’un restaurant mitoyen avec un atelier de carrosserie. C’est inadmissible, d’autant plus qu’il s’agit de préserver la santé des consommateurs». K. A.