Une quinzaine de participants prennent part à un atelier de formation sur les techniques de construction en terre crue à Timimoun à l’initiative du Centre algérien du patrimoine culturel bâti en terre (Capterre) dans le cadre de la célébration du Mois du patrimoine.
L’organisation de cette session de formation vise à valoriser et à préserver les métiers traditionnels ayant un rapport à l’architecture en terre, ont-ils souligné. Approché par l’APS, un des participants à cet atelier, Oualid Aïchouche, spécialiste en architecture et urbanisme, a précisé qu›en utilisant des matériaux de construction innovants, «l’architecture en terre permettra de protéger l’environnement et économiser l’énergie, sans négliger sa contribution à l’investissement touristique et au développement local dans les régions sahariennes». De son côté, Lotfi Mehri, propriétaire d’une start-up, spécialisée dans l’architecture écologique, a souligné l’importance de telles sessions de formation susceptibles de permettre aux participants d’acquérir des connaissances dans le domaine de l’architecture en terre, mais aussi de les encourager à réaliser des projets en argile crue, adaptée aux spécificités environnementales et socio-économiques.
Le programme de l’atelier de formation, qui s’étalera sur une semaine, englobe des séances théoriques et pratiques sur les techniques de construction en terre crue (matériau non transformé chimiquement et qui n’a pas fait l’objet de cuisson) et la réalisation de maquettes d’architecture en argile, selon Alaeddine Belouaar, sous-directeur du Capterre.