Les Nations unies ont appelé à "une enquête complète et transparente" sur le meurtre des journalistes palestiniens Ismail al-Ghoul et Rami al-Rifi tôt mercredi et sur d’autres incidents similaires.
Le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a souligné lors d’une conférence de presse «l’importance que les journalistes bénéficient d’une protection», ajoutant que «bien entendu, nous condamnons clairement le meurtre de journalistes».
Les journalistes Ismail Al-Ghoul et Rami Al-Rifi sont tombés en martyrs lors d’attaques directes de l’aviation de l’occupation sioniste dans la ville de Ghaza. Selon l’agence palestinienne Wafa, le véhicule du journaliste Ismael Al-Ghoul et du cameraman Rami Al-Reify a été directement ciblé par les avions d'occupation, alors qu'ils accomplissaient leur devoir professionnel en couvrant les événements dans le camp Shati au centre-ville de l’enclave palestinienne. Depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza le 7 octobre dernier, plus de 165 journalistes sont tombés en martyrs alors que plus de 100 autres ont été blessés, selon des rapports de l’Union des journalistes palestiniens.
De son côté, l’Union générale des journalistes arabes a condamné mercredi soir le crime commis par l’occupation sioniste qui a conduit au martyre des journalistes Ismail Al-Ghoul et Rami Al-Rifi, lors de leur couverture de presse dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Ghaza. Dans une déclaration publiée par son président, Moayad Al-Lami, et son secrétaire général, Khaled Miri, le syndicat a appelé toutes les organisations médiatiques internationales, ainsi que la Cour internationale, à demander des comptes aux sionistes de l'occupation, à les traduire en justice, et mettre fin à l’agression sioniste sans précédent contre les journalistes.