Le nul concédé (1-1) devant le PAC à domicile, vendredi dernier, est resté en travers de la gorge des nombreux supporters présents au stade Mohamed Boumezrag et qui ont pourtant créé une joyeuse ambiance dans les gradins (inadaptés) de l’antre chéliffien.
Beaucoup d’entre eux estiment que l’ASO aurait pu garder les trois points, si elle avait su préserver son avantage acquis dès la 71’ par l’intermédiaire de Juba Aguieb, sur une belle action collective.
Ils déplorent le fait que la défense locale ait baissé la garde, après cette réalisation, laissant l’initiative du jeu aux remuants attaquants du Paradou AC. Et ce qui devait arriver à la 77’ lorsque sur un contre rapide, le PAC obtient un corner qui sera tiré au second poteau et aussitôt dévié superbement de la tête en pleine lucarne des bois de Kacem par le joueur remplaçant Boulbina.
Ce fut un nul inespéré pour les joueurs du Paradou qui ont été dominés par moments mais qui ont cru en leurs chances jusqu’au coup de sifflet final.
Pour leur part, les Chéliffiens ont fait preuve de relâchement inexpliqué dans les ultimes minutes de la partie et avaient du mal à réaliser ce qui leur est arrivé au moment où il fallait se serrer les coudes et redoubler d’efforts pour protéger leur but contre les contre-attaques rapides et bien menées par les jeunes éléments du coach français, Corentin Martins.
L’entraineur de l’ASO, Kais Yaakoubi, quant à lui, reconnaît que son équipe a des insuffisances sur le plan technico-tactique. «Un domaine sur lequel nous devons travailler davantage dans les jours ou les semaines à venir», a-t-il déclaré en conférence de presse, à l’issue du match.
La baisse de régime des Chéliffiens intervient malheureusement dans une période cruciale où ces derniers auront à disputer consécutivement une série de matchs très difficiles, à commencer par la rencontre en déplacement contre l’USM Khenchela, ce vendredi 22 décembre, avant d’accueillir l’USM Alger, le vendredi 29 décembre, au stade Mohamed Boumezrag.