L’ASO Chlef, unique formation de l’élite du football national entre le centre et l’ouest du pays, a besoin plus que jamais d’un accompagnement soutenu des pouvoirs publics sur les plans matériel et financier.
La récente consécration des Rouge et Blanc en finale de la coupe d’Algérie, face au CRB, n’a fait que relancer la demande sans cesse renouvelée des sportifs de la région et des dirigeants de l’ASO quant à la levée de gel sur le projet de nouveau stade de football de 30 000 places prévu depuis 2015 ainsi que le rattachement du club chélifien à une société nationale ,comme cela est le cas pour d’autres formations de la ligue 1.
Il faut dire que malgré la place qu’il occupe dans le paysage sportif national et régional, le club de l’ASO ne dispose que du stade Mohamed Boumezrag (homologué) pour les seniors et les catégories de jeunes et qui est de surcroît inadapté aux exigences de la compétition, à cause notamment de ses tribunes complètement délabrées et limitées à moins de 18 000 spectateurs.
C’est pourquoi, il avait été décidé à partir de 2014 de doter la ville de Chlef d’un nouveau stade pour lequel les premières formalités avaient été pourtant effectuées, comme le choix du terrain et le lancement des procédures de son transfert pour cet usage avant que ce travail ne soit stoppé net pour cause «de gel de ce projet», décidé en 2015.
Les supporters de l’ASO Chlef ne désespèrent pour autant de voir cette œuvre relancée à la faveur de l’intérêt soutenu accordé par les hautes autorités du pays au développement de ce type d’infrastructures sportives au niveau national.
Autre sujet d’inquiétude pour les dirigeants et supporters de l’ASO, c’est le manque chronique de moyens financiers alors que l’équipe va participer prochainement à la coupe de la CAF après sa brillante consécration en finale de la coupe d’Algérie. Pour eux, il y a donc un besoin manifeste de rattacher l’équipe de Chlef à une société nationale, ce qui devrait lui donner plus d’assises et permettre sa restructuration sur tous les plans.
Pour l’heure, l’ASO doit se contenter de sponsoring de quelques entreprises nationales et d’une aide sporadique des collectivités locales en fonction des disponibilités financières. En attendant, les joueurs et entraîneurs de l’ASO savourent leur trophée et méritent amplement que leur travail soit récompensé à sa juste valeur.