Le désert algérien veut réussir sa saison. l’actuelle saison touristique spécifiquement à Taghit et Béni-Abbès et Timimoun, et d’autre régions dans la Saoura, est l’une des plus marquantes par l’importance de la fréquentation des touristes. Taghit a enregistré du 12 décembre dernier, au 3 janvier 2022, soit pendant les vacances d’hiver et celles de fin d’année, un pic d’affluence avec 40.000 touristes et visiteurs.
«Je souhaite, pour ce qui reste de ce mois de mars et avril, que les choses s’amélioreront encore mieux. Nous souhaiterons enregistrer d’autres pic en cette période», a déclaré à El Watan, Mohamed Dali, responsable des relations extérieures de l’association de tourisme et de loisirs, échanges de jeunes et de développement durable environnement (A.T.L.E.D.E) dans la région de la Saoura. Il existe de nouvelles infrastructures de tourisme dans le Grand Sud et surtout dans cette région de la Saoura, pour réussir la saison touristique saharienne et le développement du tourisme. «Il faut que l’Etat prenne ces choses au sérieux», souhaite-t-il.
Il souligne le problème de délivrance des visas pour les étrangers, les prix des billets d’avion et aussi les prix des séjours et des hébergements hôteliers. Une destination très couteuse, particulièrement aux Algériens. «Depuis mi-mars 2020, les conséquences et l’impact de la mesure liée à la fermeture des frontières ont entrainé des pertes financières colossales pour les professionnels du tourisme. D’ailleurs, on parle d’un déficit budgétaire qui s’élève à 30 milliards de centimes mensuellement.
La crise sanitaire n’a épargné aucun secteur, notamment le tourisme, qui a été sérieusement touché», explique encore le responsable des relations extérieurs à A.T.L.E.D.E. Mais l’association veut positiver cette crise et en profiter pour vendre cette destination. «Nous allons participer à des journées d’études et des séminaires sur le tourisme ici en Algérie et a l’étranger sous forme d’une exposition virtuelle où nous allons mettre en exergue les différents atouts de la destination Algérie et surtout notre région la Saoura (le Sud algérien). Nous travaillons aussi à orienter notre stratégie de communication vers les nouvelles technologies et les réseaux sociaux afin de mieux placer notre produit touristique sur les marchés nationaux et internationaux», dira Mohamed Dali.
La préférence de la destination Sud s’est accentuée ces deux dernières années par le besoin d’échapper aux grandes villes. La crise sanitaire et la fermeture des frontières ont poussé les Algériens à découvrir la beauté de leur pays, mais aucune «offre» en contre-partie !
M. S. et R.M.