Charaf Eddine Amara, le président-directeur général du groupe Madar, a appelé à l’adoption d’une charte de l’éthique pour réguler le marché de tranferts de joueurs.
Le patron du CR Belouizdad a tiré la sonnette d’alarme sur les pratiques et conditions qui président aux transferts. Dans sa missive il a pointé du doigt tous ceux qui gravitent autour des joueurs et clubs pendant les deux périodes d’enregistrement. Charaf Eddine Amara a souhaité l’adoption d’une charte d’éthique d’où seront exclus tous ceux qui n’ont pas le statut d’officiel de football.
Cette mesure vise en priorité les intermédiaires qui ne ratent aucune occasion de s’introduire dans le processus de transfert des joueurs. De fortes commissions sont empochées dans l’illégalité totale par des intermédiaires que ni la fédération ni la FIFA ne reconnaissent.
Ils sont souvent accusés de gonfler les sommes des transferts, de prendre des commissions hors du cadre légal, il faut le dire, avec la complicité des joueurs et des dirigeants de clubs.
La charte de l’éthique à laquelle a appelé le propriétaire du Chabab de Belouizdad est le meilleur moyen de mettre de l’ordre dans les transferts, d’éviter l’inflation et la banqueroute financière des clubs professionnels placés sous l’influence néfaste d’agents sans scrupules, d’intermédiaires véreux, de joueurs et dirigeants complices de la ruine programmée du football professionnel. L’appel de Charaf Eddine Amara sera-t-il entendu?