En Allemagne, la taxe sur les chiens, instaurée au 19e siècle et encore en vigueur aujourd'hui, a rapporté plus de 421 millions d'euros en 2023. Chaque municipalité fixe ses propres montants : à Berlin, il faut payer 120 € par an pour le premier chien et 180 € pour les suivants, tandis que les races jugées dangereuses, comme les Rottweilers ou les Mastiffs, peuvent coûter jusqu'à 1000 € dans certaines villes.
En Suisse, l'impôt sur les chiens est perçu par chaque canton et varie en fonction de la taille ou du poids de l'animal. Ces fonds sont parfois utilisés pour financer des services municipaux, comme le nettoyage des rues. En France, une taxe similaire a existé jusqu'en 1971. Introduite sous Napoléon III, elle était modeste mais représentait tout de même une contribution qui a été abolie sous Valéry Giscard d'Estaing. Celui-ci avait choisi de mettre fin à cette taxe en faisant une déclaration humoristique sur la fin de la contribution des chiens au budget de l'État.
Dans le contexte actuel, où la recherche de nouvelles recettes fiscales est d'actualité, une telle taxe pourrait sembler une option, mais elle susciterait sans doute des débats sur son impact sur les propriétaires d'animaux, les municipalités et les droits des animaux.