Les personnes recrutées par l’Algérienne des eaux (ADE) de Boumerdès dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle pourraient être titularisées incessamment.
Leur statut de contractuels et les modiques salaires qu’ils perçoivent sont, pour eux, de véritables écueils tant au plan social que professionnel. «Nous sommes 34 travailleurs du pré-emploi à n’avoir pas été encore confirmés dans nos postes. Il y a ceux qui ont plus de sept ans d’expérience qui, à ce jour, sont payés à 15 000 DA. Ils ne bénéficient d’aucun avantage, y compris des indemnités des œuvres sociales.
C’est de l’exploitation», s’indigne une employée de cette entreprise publique. Il y a quelques jours, une correspondance du ministère des Ressources en eau a été adressée aux directions de l’hydraulique et toutes les entreprises relevant du secteur à l’effet d’établir la liste de tous les employés du DIAP en vue de leur titularisation. Cette missive a suscité un grand espoir parmi les concernés. «Ce n’est pas la première fois qu’on nous fait ce genre de promesse. Nous espérons que cette fois sera la bonne», martèle une autre employée qui souhaite au passage la fin des recrutements par téléphone. «Nous avons plusieurs cas au sein de l’entreprise. Ils ont été embauchés du jour au lendemain grâce à l’intervention d’anciens hauts responsables de l’entreprise et du ministère. Ces méthodes doivent être bannies à jamais», poursuit-elle.