Aussitôt plébiscité jeudi à la présidence du club de M’dina J’dida, Mehdi Brahimi, comme promis, a présenté dimanche le nouvel entraineur de l’ASMO en la personne de Ait Ahmed Lamara, un Franco-Algérien qui a fait en partie sa carrière en Belgique.
La cérémonie a eu lieu à l’hôtel Onyx d’Oran et, le même jour, les joueurs avaient aussi effectué leur première séance d’entrainement avec ce nouveau coach qui remplace ainsi son prédécesseur Salem Laoufi.
Le désormais nouveau président de l’ASMO a dit de lui qu’il avait les compétences requises (diplôme UEFA-Pro) pour redresser la situation et permettre à son équipe de jouer les premiers rôles dans le championnat de Ligue 2 amateur, mais aussi en Ligue 1 avec comme objectif intermédiaire une accession qui redorera à coup sûr le blason d’une équipe qui n’est plus à présenter.
Tout le monde reste en revanche conscient que le travail sera de longue haleine et c’est pour cela qu’un plan d’action à long terme a été établi avec un soin particulier accordé aux autres catégories, l’ASMO étant aussi connue pour ses compétences dans la formation. «Nous nous sommes engagés avec l’entraineur pour tout faire afin de remettre l’équipe à la place qui est la sienne dans le football national», a-t-il déclaré.
S’exprimant à son tour lors de cette cérémonie, le nouvel entraineur a assuré qu’il dépensera toute son énergie pour réaliser le projet défini par le club et à sa tête le président. «Ce sera difficile mais nous allons travailler match après match en nous assignant à chaque étape des objectifs réels à réaliser», a-t-il expliqué après avoir exprimé sa satisfaction à rejoindre ce club.
L’autre point soulevé concerne la rénovation du stade Bouakeul qui se trouve, en ce moment et selon les dires du premier responsable du club, dans un état de dégradation avancé. A ce sujet, celui-ci a tenu à remercier le chef de l’exécutif local qui «a déjà donné des instructions pour réhabiliter cette structure sportive», l’une parmi les plus anciennes de la ville.
La première séance d’entrainement a eu lieu au village méditerranéen, à Belgaid, mais c’était surtout pour s’éloigner de la pression qui pourrait s’exercer sur les joueurs. Les moyens, notamment financiers sont nécessaires dans la vie d’un club et, dans un premier temps, l’ASMO va aussi compter sur les deniers de son président.
«Je vais engager mon propre argent mais les sponsors viendront au fur et à mesure et certains nous l’ont même promis», explique Mehdi Brahimi qui a également promis de mettre sur pied une cellule de communication et de laisser son téléphone ouvert, au besoin.