Une rencontre autour de la thématique «Diabète et le Ramadan» pour un Ramadan sans complication a été organisée, jeudi à Ain Defla, par l’Association des médecins spécialistes (Amsad).
La rencontre, qui s’est déroulée l’après-midi au théâtre régional Tayeb Chérif Mohamed de Khemis Miliana a été l’occasion pour les médecins spécialistes en diabétologie «d’aborder les différentes facettes de la maladie et la manière de la gérer et d’accompagner les malades durant le Ramadan», a indiqué à le président de l’Amsad, Dr. Lyes Bendali.
Dr. Bendali a souligné que la journée «ciblait principalement les diabétiques parce que nous savons pertinemment que cette maladie a une relation directe avec l’alimentation». Il a déclaré à cet effet que le conseil à donner aux diabétiques est de «consulter son médecin traitant avant le mois de Ramadan», ajoutant que dans le cas où le patient est autorisé à jeûner, il doit respecter des consignes et un régime diététique décidés par son médecin.
La rencontre vise à permettre aux diabétiques de «passer un mois de Ramadan en bonne santé», a indiqué Dr. Zougar Mohamed, membre de l’Amsad. Cette initiative est aussi une occasion d’expliquer aux médecins les «dernières recommandations et les nouveautés dans ce domaine, notamment comment préparer le malade diabétique pour le mois de jeûne», a-t-il fait savoir. Pour sa part, Dr. Fatiha Hamoutene, spécialiste en endocrinologie et diabétologie, et vice-présidente de la Société algérienne de diabétologie (Sadiab), recommande aux diabétiques de «manger équilibré pour avoir l’apport suffisant en protéine pendant la journée en prenant le repas du s’hour».
A noter que plusieurs communications ont été présentées lors de cette rencontre organisée en coordination avec la direction de la santé et l’Association nationale des diabétologues endocrinologues libéraux (Andel). Rappelons qu’au début, et parfois même en amont du mois sacré du Ramadan des rencontres sont organisées visant à sensibiliser les malades du diabète sur la démarche à suivre durant ce mois. En plus des structures de santé publique, des associations participent dans le travail de sensibilisation en organisant des rencontres au niveau des localités reculées.