Lors de sa dernière réunion statutaire (janvier), le Bureau fédéral (BF) a arrêté les dates des Assemblées générales ordinaires (AGO) et électives (ÂGE) des Ligues qui ne se sont pas encore mises en règle vis-à-vis de la loi (non-cumul de mandats) dix mois après l’élection du bureau fédéral pour le mandat 2021-2024.
Il y a eu des complicités à différents niveaux et échelles de la pyramide de responsabilités. Le principe de non-cumul des mandats électifs a été bafoué, la loi a été transgressée sans qu’il y ait la moindre réaction des parties concernées. Il est anormal que dix mois après leur élection au BF, des présidents de Ligues régionales et de wilaya continuent de porter deux casquettes (président de Ligue et membre du bureau fédéral).
Lors de la dernière réunion de cet organe, marquée par le retrait du président de la FAF de la seconde partie des travaux du BF, le calendrier des assemblées générales ordinaires et électives des Ligues concernées par ce problème de cumul (Alger, Chlef, Annaba, Saïda) a été arrêté. La date du 28 février a été choisie pour les assemblées générales ordinaires et le 7 mars 2022 pour les assemblées générales électives. Il y a fort à parier que la date pour la tenue des assemblées générales électives (7 mars) sera modifiée. Pourquoi ?
Parce que les concernés veulent attendre de connaître ce qui se passera le 29 mars, date du match retour Algérie-Cameroun, avant de choisir (enfin) s’ils restent au bureau fédéral ou retournent à leur Ligue respective. C’est un calcul. Ils chercheront à retarder ce choix jusqu’après le 29 mars. Ils mesurent les chances qu’ils ont de rester au bureau fédéral si par malheur l’Algérie est éliminée de la Coupe du monde Qatar 2022.
La transgression a trop duré de la part de ceux qui sont censés donner l’exemple en matière de respect des statuts et règlements.