Dans 48 heures sera clos le délai fixé par la commission électorale pour le dépôt de dossiers de candidature au poste de président de la fédération algérienne de football (FAF) et membre du bureau fédéral. Dimanche 13 août 2023 (demain) à 20 heures seront connus les candidats retenus.
Pour l’instant, il n’y a rien d’officiel de ce côté même les noms de Walid Sadi, Améziane Ali Ighil et Abdelkrim Medouar circulent depuis quelques jours.
Les candidats ont opté pour la discrétion en ce qui concerne les hommes qui les accompagneront en cas de victoire le 4 septembre prochain. Ils seraient en train de finaliser leur programme respectif. La récolte des dossiers, pour les membres du bureau fédéral, n’est pas une mince affaire. Pour rappel, chaque liste de candidats doit comporter, au moins, deux femmes.
La période d’étude des dossiers sera suivie attentivement par les partisans de chaque candidat. Cette mission incombe à la commission de candidature qui devra vérifier si les critères d’éligibilité sont respectés. Dans le cas contraire, le dossier sera rejeté et le candidat aura la possibilité de le remplacer au pied levé. Les parties qui s’estiment lésées auront le droit d’introduire un recours devant la commission habilitée.
Entre-temps, les principaux candidats à l’élection au poste de président de la FAF, jusqu’en mars 2025, auront le temps de faire campagne et de sillonner l’Algérie pour convaincre les électeurs de leur accorder leurs voix.
A partir de lundi, la campagne sera lancée et les noms sur les listes dévoilés. L’opération électorale sera menée conformément au décret exécutif N° 22-309 du 22 septembre 2022 qui fixe le cadre et les conditions du scrutin. Les deux semaines qui suivront, jusqu’au 4 septembre 2023, serviront à la validation ou au rejet des dossiers, et au vote final prévu à la date indiquée.
A ce moment-là, la fédération aura officiellement consommé deux candidats, ouvrant la voie à un 3e au cours d’un même mandat (2021-2025). C’est un «exploit» difficile à égaler.
Il le sera encore davantage si par malheur le futur président est contraint, lui aussi, de libérer la place avant le terme du même mandat. Quelque chose cloche dans le football algérien. Ceux qui l’ont conduit dans cette dangereuse voie, l’histoire les jugera.