Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré dimanche que la crise de l’électricité dans le pays continue de miner la croissance économique et les investissements. «Les délestages portent préjudice aux entreprises, perturbent les ménages, compromettent la fourniture de services sociaux et affectent la sécurité et le bien-être de la population», a fait remarquer M. Ramaphosa, également président du parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), lors du lekgotla (agora) du conseil exécutif national de l’ANC. «Résoudre la crise énergétique et mettre fin aux délestages est l’un de nos défis les plus immédiats et les plus urgents», a-t-il indiqué. En raison des délestages, les entreprises hésitent à investir, la productivité est freinée, la croissance économique ne peut être soutenue et les emplois ne peuvent être créés à l’échelle nécessaire, a poursuivi M. Ramaphosa. Le Président a rappelé avoir signé des accords avec des producteurs d’énergie indépendants pour 26 projets d’énergie renouvelable, qui généreront environ 2800 mégawatts (MW) d’électricité, ils négocient également pour importer 1000 MW des pays voisins. Certaines des centrales électriques qui arrivent en fin de leur vie seront réorientées du charbon vers les énergies renouvelables, a-t-il ajouté.