Deux personnes, âgées de 28 et de 66 ans, entraîneurs d’une même association de boxe élisant domicile sous une aile du marché «Beni Mediène», route Maarouf Ahmed, au cœur de la ville de Tiaret, ont été interpellées et l’une d’elles écrouée par le magistrat instructeur près le tribunal de Tiaret pour les chef d’accusation d’attouchements sexuels sur deux jeunes mineurs, un garçon et une fille.
«C’est suite au dépôt de plainte d’un parent des victimes qu’une enquête a été diligentée par les services de sécurité qui, de fil en aiguille, sont parvenus à confondre les deux suspects», a fait savoir une source sécuritaire autorisée.
L’affaire, aux relents de scandale, a jeté l’émoi et l’indignation au sein de la population tiaretie.
Des entraîneurs de jeunes catégories censés inculquer les valeurs morales et sportives aux jeunes dont ils ont la responsabilité, qui commettent des actes reprouvés par la morale ne doivent plus exercer dans des enceintes sportives encore moins côtoyer des jeunes pour assouvir leurs instincts bestiaux.
Après les procédures judiciaires légales, les deux mis en cause ont été présentés devant les instances judiciaires compétentes qui ont ordonné la mise sous mandat de dépôt de l’un d’eux, en attendant la tenue de leur procès. Contacté à ce sujet, le maire de Tiaret, monsieur Larbi Ouadhah, dit attendre l’issue du procès pour décider de la fermeture ou non de la salle de boxe où s’est déroulé ce scandale, cette dernière ne répondant pas aux normes d’hygiène et de sécurité.
Tandis que le DJS, embarrassé, semble réserver sa réponse définitive, bien qu’il ait déclaré à El Watan «vouloir se porter partie civile» dans une affaire qui reste, somme toute, un acte isolé, qui n’engage que ses auteurs