Des informations pas bonnes remontent de l’académie FAF à Sidi Bel-Abbès. Des fournisseurs «déplorent et dénoncent le calvaire qu’ils sont en train de vivre avec l’administration de l’académie sur place et la fédération qui n’ont pas tenu leurs engagements contractuels avec des fournisseurs», précise un des fournisseurs qui s’est présenté à la rédaction.
Ce dernier est très remonté contre la direction de l’académie. «Je vis un vrai calvaire avec la fédération. Elle ne m’a pas payé depuis un an alors que j’ai assuré tous mes engagements contenus dans le contrat 2020-2021 qui nous lie. J’ai assuré la livraison de tout ce qui touche à l’alimentation générale, la viande, les fruits et légumes et autres aliments comme le stipule le contrat signé entre les deux parties.
Cela fait un an que je réclame mon dû, en vain. A chaque fois on me dit que les comptes sont bloqués, qu’il faut patienter et continuer à livrer l’alimentation à l’académie. La situation a trop duré. Moi aussi j’ai une famille à faire vivre. La fédération joue sur les sentiments et avance qu’on ne peut pas laisser mourir de faim les académiciens. J’en conviens parfaitement mais il ne faut pas abuser».
Cette situation dure depuis des mois sans qu’une solution voie le jour. Des parents d’académiciens installés à Sidi Bel Abbès s’inquiètent de la situation. Quelques-uns songeraient à organiser le retour à la maison de leurs enfants.
Ces derniers totalement engagés dans le projet de carrière qu’ils ont choisi en rejoignant l’académie en question ne veulent pas mettre une croix sur leur choix de carrière. La fédération serait bien inspirée de résoudre rapidement ce problème.
Il est pour le moins inconvenant «que des entraîneurs mettent la main à la poche pour améliorer le quotidien des académiciens au même moment où la fédération honore les frais de missions des membres du Bureau fédéral et a pris en charge le déplacement au Cameroun de plusieurs présidents de ligue, et qui avance l’argument des caisses vides pour ne pas honorer les contrats avec les fournisseurs de l’académie de Sidi Bel-Abbès». Affaire à suivre.