Après avoir connu les plus grands moments de gloire tant au plan africain que mondial durant plus d’une décennie, voilà que la petite balle semble être marquée ces derniers temps par une certaine inquiétude qui l’a retrempée dans l’œil du cyclone.
Une lueur d’espoir a émergé pourtant à l’issue de l’élection du nouveau Bureau fédéral et qui fut considérée par certains comme une forme de réhabilitation de la discipline, mais la voilà une fois de plus replongée dans l’incertitude totale.
Il faut reconnaître que plusieurs paramètres ont influencé sur le bon fonctionnement de la discipline, entre autres le démarrage laborieux du championnat national, des résultats sportifs de différentes catégories en deçà de l’acceptabilité, l’émergence de conflits latents à travers les plateformes et les réseaux sociaux, l’impossible pour l’institution de mettre en place un dispositif fonctionnel adapté aux exigences de l’heure, ainsi que la difficulté et la non maîtrise de certains choix dans la stratégie de développement de la discipline.
Tous ces points cités ont conduit le handball algérien dans une voie hasardeuse. Ajouter à cela l’absence d’un soutien financier et d’un processus de prospection de ressources incontournable pour la pérennité de l’activité. Ainsi, cet état de fait nous amène à dire que toutes les mises en œuvre fragmentaires entamées par la structure fédérale et les ruptures renouvelées dans différents volets n’ont pas permis aux actions initiées d’avoir l’effet escompté. Même si on a tenté de construire des ilots de pensés, on n’est pas pour autant arrivé à finaliser une projection sur le futur et changer les mentalités.
Il demeure évident, par ailleurs, que l’incapacité à normaliser cette situation nous amène à dire que dans une certaine mesure, c’est l’instabilité chronique des responsables et, par conséquent, la non capitalisation des expériences qui sont bien évidemment à l’origine de ces dysfonctionnements.
Nous sommes contraints d’admettre que la situation vécue ces derniers jours nous amène à nous interroger sur l’espoir insensé, en vue d’une accélération de la croissance et l’épanouissement de la discipline. Et aussi, comment comprendre la situation actuelle de la section de handball du MC Alger qui fut durant plusieurs saisons la locomotive de la discipline, laquelle a honoré le pays ?
Comment supporter la pâle prestation de la majorité de nos équipes lors des différentes compétitions africaines et arabes (exception faite pour le HBC El Biar filles). Comment acquiescer la situation rocambolesque que vient de vivre l’Equipe nationale, à mois du début du championnat d’Afrique des nations qualificatifs pour les JO de Paris 2024 ?
Pour clore, nous ne manquerons pas de souligner la situation précaire dans laquelle évoluent nos clubs et la non application par la tutelle de ses prérogatives tutélaires qui ont permis aux fédérations de jouir de certaines libertés d’actions qui ont donné lieu à la fédération de mener un projet souvent intrépide et aventureux, ne pouvant en aucun cas permettre à cette pratique de nourrir des espoirs les plus fous.