6e Festival «l’été en musique» à Alger : Le chanteur Mohamed Allaoua galvanise son public à Alger

28/08/2023 mis à jour: 17:49
APS
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L’artiste Mohamed Allaoua a enflammé l’hémicycle, interprétant une vingtaine de chansons - Photo : D. R.

Le chanteur algérien d’expression amazighe, Mohamed Allaoua, a galvanisé, hier soir à Alger, le public, venu apprécier la prestation de l’artiste qui est intervenue, après le groupe italien de voix, «The Roomors», dans une soirée euphorique, riche en contenus et en couleur.

Accueillis à l’hémicycle du Théâtre de verdure du Casif à Sidi Fredj, les deux spectacles ont été programmés, dans le cadre du 6e Festival international «L’Eté en musique», organisé du 22 au 30 août, par l’Office national de la Culture et de l’Information (ONCI), en collaboration avec l’Entreprise de Gestion touristique de Sidi Fredj. Déjà surchauffé avec les diffusions en boucle des tubes de chansons algériennes, le public a chaleureusement accueilli les vocalistes du Quintet italien «The Roomors» et leur «Humane Beatbox» (personne qui donne le rythme avec la voix), avant d’être séduit par la précision époustouflante de leurs interprétations polyphonique, orchestrale et mélodique, ne se servant que d’un clavier qu’ils utilisent à l’entame de chaque nouvelle interprétation uniquement, pour repérer la tonalité de chaque pièce.

Faisant part de «leur bonheur de se produire à Alger devant un public si accueillant», les six membres de «The Roomors» ont rendu, dans un élan créatif de grande musicalité, une dizaine de pièces entre compositions et reprises dont «Englishman in New York», «Bianca», «Tell Me Lies», «Marielle», «Melancholy», ainsi que d’autres titres encore du groupe «Massive Attack». Présents pour la première fois en Algérie, les vocalistes sardes (de Sardaigne : île à l’ouest de l’Italie), Manuel Cossu, Omar Terki, Federico Liguori, Valentina Porru, Elisabetta Secchi et Valentina Lodi Rizzini, focalisent leur créativité depuis six ans déjà, sur un genre qui mêle la Pop à la World Music, un choix judicieux qui a donné naissance à «Bianca», unique CD, jusque-là, à l’actif du groupe.

Un accueil triomphal a été ensuite réservé à Mohamed Allaoua qui est apparu sur scène jovial et pimpant, sous les salves d’applaudissements, les youyous nourris et les cris de joie du public, heureux de retrouver son idole. Mohamed Allaoua a enflammé l’hémicycle, interprétant une vingtaine de pièces, aux refrains repris en chœur par le public qui a occupé la piste de danse dans une ambiance euphorique. Plusieurs pièces ont été entonnées par la vedette de la chanson algérienne qui n’a pas omis de rendre hommage à plusieurs de ces prédécesseurs décédés.

Des danses folkloriques, brillamment exécutées par de jeunes ballerines et danseurs du «Ballet d’Art Assirem» de Tizi Ouzou, ont relevé le spectacle, lui donnant une grande esthétique. Six musiciens virtuoses, Moatassim Dahane à la batterie, Tarik Sipa à la percussion, Madjid Halit à la basse, Amine Larouk et Sid Ali polyphène, aux guitares électriques, Kaci Ferhat au clavier, ainsi que Nabil Boumati au premier clavier et à la direction artistique de ce bel ensemble, ont soutenu l’artiste, au même titre que la chorale «Tighri N’ weghdud» (TNW) de Tizi Ouzou, qui a donné de l’épaisseur à la prestation. A l’issue de sa remarquable prestation, Mohamed Allaoua a tenu à «remercier le public venu de toutes les régions d’Algérie.

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