Durant le premier semestre 2024, l'hôpital de Aïn Sefra a enregistré 47 piqûres scorpioniques, impliquant 26 hommes, 9 femmes et 12 enfants. La majorité des cas a été constatée en juin, sans perte humaine signalée.
Les autorités locales, y compris la Protection civile et les services de santé, ont intensifié leurs campagnes de sensibilisation dans les zones rurales et périphériques, où l'Androctonus Australis Hector, le scorpion responsable, est le plus courant. Ces campagnes visent à prévenir les piqûres et à traiter rapidement les victimes avec des méthodes telles que l'incision de la plaie, l'application d'insecticides ou de gaz butane, et l'utilisation de la plante médicinale «remth». Cependant, dans certaines régions comme Tiout, de nombreux habitants préfèrent consulter des tolbas pour des remèdes traditionnels, laissant ces cas en dehors des statistiques officielles.