Les souscripteurs se sont acquittés de toutes les charges, y compris l’octroi des prêts auprès de la CNL.
Quelque 300 souscripteurs pour le logement participatif à Bordj El Bahri attendent la réalisation de leurs logements depuis mars 2013. Ces citoyens sont entrés dans une longue et interminable expectative, qui plus est, la plupart d’entre eux sont locataires. Le projet de réalisation de ces logements est implanté au lotissement Ben Djaida, à une encablure seulement du chef-lieu de la commune. Sur place, à peine peut-on distinguer quelques murets en briques qui couvrent le gros du béton.
Les travaux sont bel et bien à l’arrêt. «Cela fait plus de 25 ans que nous attendons nos logements sans voir le bout du tunnel», déplore un souscripteur. Après avoir effectué le premier payement qui est de l’ordre de 84 millions de centimes, la plupart des souscripteurs se sont acquittés également de la deuxième tranche équivalant à 56 millions de centimes. Nombreux sont les souscripteurs qui ont obtenu l’accord de la CNL pour l’octroi des 70 millions de centimes de prêt.
Entre-temps, les travaux n’ont pas avancé d’un iota. Les souscripteurs ont rempli toutes les conditions qui les confortent dans leur position de bénéficiaires. «Nous nous sommes acquittés des deux tranches de payement et certains d’entre nous ont bénéficié du prêt accordé par la CNL. Qu’attendent les responsables de Batigec pour relancer les travaux ?» fulminent-ils.
D’après ces citoyens, les multiples démarches menées auprès de Batigec d’Oued Smar afin de trouver une issue favorable à leur problème se sont soldées par des échecs. «A chaque fois que nous nous présentons à Batigec, nous n’avons droit à aucune explication valable», assurent-ils.
Ces citoyens sont ainsi ballottés entre l’administration locale et Batigec. Tantôt on leur invoque le fait de n’avoir pas trouvé d’entreprise réalisatrice, tantôt qu’ils doivent patienter, ce n’est qu’une question de temps. «La dernière réponse pour laquelle nous avions droit était la suivante : Batigec a pu rassembler les fonds nécessaires pour la relance des travaux. Ces derniers ont été confiés à une entreprise turque.
En réalité, au niveau du chantier, seul un gardien a été installé dans ses fonctions. Aucun autre personnel n’a été dépêché sur les lieux», confient nos interlocuteurs. En guise d’ultime réponse, les souscripteurs ont été informés de manière officieuse via un employé de Batigec «que le projet est carrément tombé à l’eau, et qu’il est préférable pour eux d’entamer des démarches auprès d’institutions au plus haut niveau», disent-ils.
Nous avons tenté d’avoir des explications auprès de Batigec d’Oued Smar, mais en vain. «Je ne peux pas vous répondre sur cette question. Veuillez renouveler votre appel à 11h, un chef de service vous répondra», telle est la réponse que nous avons eue au bout du fil. Nous avons alors renouvelé nos appels à partir de 11h. Nous n’avons cessé les appels téléphoniques qu’en fin d’après-midi d’hier, sans pouvoir prendre attache avec le chef de service.