Trente-six journalistes palestiniens ont été arrêtés par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, ont annoncé jeudi les autorités palestiniennes. «Nous avons documenté l’arrestation de 36 journalistes (par l’entité sioniste) au cours de la guerre génocidaire contre Ghaza», a déclaré Ismail Thawabteh, qui dirige le bureau des médias de Ghaza, cité par des médias.
Il a affirmé que «seuls quatre journalistes ont été libérés, tandis que 32 autres sont toujours en détention». Selon Thawabteh, «au moins 172 journalistes ont été tués dans des attaques (sionistes) à Ghaza depuis le 7 octobre 2023». L’armée d’occupation a systématiquement ciblé les journalistes palestiniens à Ghaza lors de ses attaques sur l’enclave, malgré les avertissements des organisations internationales.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré, de son côté, que l’entrée des médias internationaux à Ghaza était «indispensable» pour mettre en avant les besoins humanitaires massifs dans l’enclave palestinienne ravagée par une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.
Dans un message publié sur la plateforme X, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a écrit : «Couvrir les conflits et les guerres est devenu une habitude pour les journalistes internationaux. Pas à Ghaza. Depuis près de 11 mois, les équipes de médias internationaux sont interdites d’entrer librement dans la bande de Ghaza et d’y rendre compte de la crise humanitaire et des conséquences de la guerre.»
Le responsable onusien a exprimé son admiration pour les journalistes palestiniens de Ghaza, notant qu’«ils continuent de porter le flambeau malgré le nombre bien trop élevé de victimes.
Ils ont besoin du soutien de leurs collègues». Il a considéré que «l’entrée des médias internationaux à Ghaza est indispensable pour mettre en avant de manière indépendante les besoins humanitaires massifs». Il a également souligné la nécessité pour «les agences de presse internationales d’exercer davantage de pression pour entrer dans la bande de Ghaza et rapporter librement les événements qui s’y déroulent».
Les médias palestiniens et internationaux ont averti à plusieurs reprises que l’armée d’occupation cible les équipes de médias à Ghaza et ont appelé à leur protection. Depuis le début de l’agression sioniste à Ghaza, le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation a assassiné plus de 170 journalistes et arrêté 98 autres.
Israël poursuit sa guerre génocidaire contre la bande de Ghaza depuis près de 11 mois, faisant 40 878 martyrs et 94 454 blessés, principalement des femmes et des enfants. Le blocus imposé par l’occupation depuis 17 ans à Ghaza s’est intensifié depuis le 7 octobre, entraînant de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.