Une enveloppe de 2,7 milliards de dinars a été affectée aux projets inscrits dans le cadre du programme des zones d’ombre de la wilaya de Bouira. Au total, 485 projets de développement touchant les différents secteurs ont été inscrits, et ce, durant les deux dernières années (2020 et 2021), a-t-on appris auprès des services de la wilaya, précisant que la plupart des opérations lancées, portant notamment sur la réhabilitation des routes, l’alimentation en eau potable et le raccordement des habitations reculées aux réseaux de gaz et de l’électricité ont été presque achevées.
Cependant, la crise de l’eau potable et l’absence des structures de santé adéquates pouvant assurer des soins au profit des populations en zones rurales se pose avec acuité. Dans les communes de l’ouest de la wilaya, à l’image de Lakhdaria, Kadiria et même Sour El Ghozlane alimentées par les eaux du barrage de Koudiat Acerdoune, dont le volume de stockage est en baisse constante, l’eau coule une fois tous les 15 jours.
La réhabilitation des puits et la réalisation de nouveaux forages en cette période est une urgence. Les services du secteur de l’eau de la wilaya ont été instruits par le wali afin de trouver des solutions au problème posé, et ce, avant la prochaine saison estivale. La priorité des programmes doit être donnée au secteur de l’eau, insiste-t-on. Dans la wilaya de Bouira, les puits réalisés dans le passé et ayant coûté des montants importants au Trésor public sont tout bonnement à l’abandon.
Le déficit enregistré en pluviométrie, diminuant le volume de remplissage des barrages hydrauliques a contraint les pouvoirs publics à lancer des opérations de réhabilitations de sources et puits. A. F.