24 ans déjà sont passés, 24 ans où ce jour maudit réveille en nous ce choc terrible où nos cinq enfants ont péri. Comment ont-ils pu mutiler ces adolescents, ces enfants, ces innocents ?
Qui peut croire qu’on puisse pardonner ce crime qui, à nos jours, est resté impuni ? Quelle est donc cette mère et qui est ce père qui pourra taire ce crime odieux commis par des criminels sur des enfants, des innocents ? 24 ans qu’aucune justice ne nous ait été rendue.
Comment sommes-nous arrivés là et pourquoi ? Les criminels ont même été élargis. Qui peut faire le deuil de la mort de son enfant sans savoir pourquoi et qui ? Un cauchemar, oui un cauchemar qui ne s’arrête plus et que rien ne pourra arrêter tant que justice ne sera pas rendue et surtout que la vérité soit tue.
En ce jour-souvenir à nos enfants, nous réitérons nos hommages à M. Anane, père de Djamyl et M. Merah, père de Yacine qui ont rejoint nos enfants, qu’ils sachent que nous continuerons à porter la mémoire de nos enfants victimes de la bêtise de ces hommes qui n’ont pas compris qu’aucun crime ne peut être tu.
Ce n’étaient que des enfants, des innocents.