Plus de 13 000 Palestiniens sont toujours portés disparus dans la guerre génocidaire menée depuis six mois par l’entité sioniste contre Ghaza, selon l’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’homme (Euro-Med Monitor).
Dans un communiqué publié vendredi sur son site, l’Observatoire, souligne qu’«une action internationale urgente est nécessaire pour mettre en place des mécanismes spéciaux et des équipes spécialisées pour retirer les débris des maisons et des bâtiments bombardés, secourir ceux qui sont coincés vivants sous les décombres et récupérer les milliers de cadavres coincés sous les décombres depuis le génocide (sioniste) qui a débuté le 7 octobre 2023». Euro-Med Monitor estime que «plus de 13 000 Palestiniens sont portés disparus sous les décombres, enterrés dans des fosses communes aveugles ou ont disparu de force dans les prisons et les centres de détention (sionistes), où certains ont même été tués». Cette estimation est basée sur les premiers rapports de personnes disparues, et le nombre réel est probablement plus élevé, selon l’organisation.
L’ONG note que ses équipes, ainsi que les équipes de la défense civile et les équipes de secours, ont récemment utilisé leurs ressources limitées pour récupérer les corps de 422 Palestiniens du complexe médical Al Shifa de la ville de Ghaza ainsi qu’à Khan Younès, situé au sud de la bande de Ghaza, après le retrait de l’armée sioniste de ces zones au cours des derniers jours.
Pour conclure, l’ONG suggère que le Groupe de travail sur la détention arbitraire, le rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, le rapporteur spécial sur la question de la torture et le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires «doivent enquêter rapidement et de manière approfondie sur tous les crimes graves (commis par l’armée sioniste) contre les prisonniers et détenus palestiniens, y compris les exécutions extrajudiciaires et les homicides, la torture, les traitements inhumains et les violences, disparitions forcées et soumettre des rapports concernant ces crimes à toutes les parties concernées en vue de préparer le travail des commissions d’enquête et des tribunaux internationaux pour examiner, enquêter et juger les affaires liées à ce génocide».