Tiaret : Un projet pour alimenter onze communes en eau

11/03/2025 mis à jour: 14:19
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Prévu au début de ce mois de mars, les essais techniques pour l’acheminement des eaux depuis le bassin hydrique d’Adjar Maya, dans la commune de Zmalet Emir Abdelkader vers Tiaret, et dix autres communes, vont être repoussés finalement jusqu’au mois de juin. 

Et pour cause, on apprend que les travaux de réalisation du projet d’adduction, de près de 33 000 m3/d’eaux, accusent des retards, notamment celui lié à la pose de canalisations du fait d’un impair lié lui-même aux livraisons quotidiennes prévues de 800 m de canalisations par une entreprise privée basée dans la wilaya de M’sila. C’est ce qui ressort de la visite effectuée par le chef de l’exécutif en présence de Mohssin Ghrib Dia, inspecteur général du ministère des Ressources en eau. Prenant la parole à l’issue de cette visite guidée des lieux, Saïd Khalil, wali de Tiaret, s’est dit engagé, à l’instar des hautes autorités, à ce que «l’eau puisse couler dans les robinets d’ici au mois de juillet prochain, et ce, après les essais techniques qui devraient nécessiter seulement quelques semaines». 

En attendant, a rappelé le chef de l’exécutif, «la région est suffisamment nantie en ressources après que trois autres forages, qui proviennent d’Aïn Dzarit, ont pu donner pas moins de 7000  m3 d’eaux/jour, qui vont venir s’ajouter aux 5000  m3/jour à partir du barrage Bekhada, sans oublier les apports considérables depuis Mina, Tousnina et surtout Chott Echergui». 

Plus explicite, le wali évoque une disponibilité presque égale aux besoins actuellement exprimés par les populations et qui tournent autour de 40 000 m3/jour. Comme pour rassurer ses administrés, le wali dira «qu’avec l’entrée en production des stations de pompage d’Aïn Dzarit, les F6, F7 et F8, s’est dégagée une certaine aisance par rapport aux appréhensions nourries du fait de la rareté du précieux liquide dans les étages supérieurs de certains ensembles urbains situés sur les hauteurs de la ville». Face aux médias et des représentants de la presse, Saïd Khalil, après avoir «loué les efforts d’accompagnement par l’entreprise publique Sonelgaz», s’est dit satisfait que «d’autres petits forages concourent à atténuer la pression du côté de Guertoufa et de ses environs, avec l’entrée en production de deux autres forages». 

Globalement, et même si les responsables concernés, avec un taux d’avancement en génie civil estimé à hauteur de 85%, tablent sur «l’esprit de sacrifice qui a toujours animé les équipes techniques sur le terrain», de «petits détails du ressort du wali devraient eux aussi être réglés», dira le cadre du ministère des Ressources en eau. 

 

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