L’accord prévoit «l’intégration de toutes les institutions civiles et militaires du nord-est de la Syrie dans l’administration de l’Etat syrien, y compris les postes-frontières, l’aéroport, les champs de pétrole et de gaz». Ce point est extrêmement important car il concerne l’administration autonome kurde du Rojava, le territoire couvrant le nord et le nord-est de la Syrie à majorité kurde, et qui, depuis 2015, est gouverné principalement par les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Dans un communiqué publié dimanche sur Telegram, la présidence syrienne a annoncé que «dans le souci de rétablir la paix civile et faire éclater la vérité», Ahmad Al Charaa a ordonné «la création d’une commission nationale indépendante pour enquêter sur les événements survenus sur la côte syrienne». Ces événements, les plus violents depuis la chute de Bachar Al Assad, ont fait près de 1500 morts dont 943 civils, selon l’OSDH.
Ahmad Al Charaa a annoncé les principales étapes du processus transitionnel en Syrie sans vraiment fixer de calendrier. «Nous travaillerons à la formation d’un gouvernement de transition inclusif qui reflète la diversité de la Syrie avec ses hommes, ses femmes et ses jeunes, et nous œuvrerons à la construction des institutions de la nouvelle Syrie jusqu’à ce que nous atteignions le stade où nous pourrons organiser des élections libres et régulières», a-t-il promis lors de son premier discours en tant que Président plébiscité par ses pairs des autres factions.