«Nous passons de huit à cinq puis trois bases. Et nous finirons avec une», a déclaré ce mardi l’envoyé spécial américain, estimant que les États-Unis ont lutté avec «succès» contre l’État islamique.
Le retrait progressif des forces américaines en Syrie a commencé. L'armée américaine a entamé la réduction de ses effectifs en diminuant le nombre de ses bases militaires de huit à trois, avec l’intention de n’en maintenir qu’une seule à terme. Cette information a été confirmée par l’émissaire américain Thomas Barrack lors d’un entretien accordé à la chaîne turque NTV.
Il a précisé que la mission antijihadiste baptisée Inherent Resolve était en train d’être allégée, passant successivement de huit à cinq puis trois implantations, avant d’être concentrée sur une base unique. Barrack, qui est également ambassadeur des États-Unis en Turquie, a rappelé que le président Trump n’avait pas ordonné un retrait total, mais plutôt une reconsolidation graduelle des forces. Il a assuré qu’il n’y aurait pas de renforcement militaire sur le terrain, mais bien une réduction contrôlée des troupes.
À la mi-avril, les autorités américaines avaient déjà annoncé leur intention de réduire de moitié leur présence en Syrie, estimant que les objectifs contre le groupe État islamique avaient été globalement atteints, bien que certaines factions djihadistes restent actives dans une Syrie encore instable. D’après le Pentagone, les effectifs devraient passer sous la barre du millier de soldats dans les mois à venir, contre environ 2 000 actuellement déployés.