Les chiffres sont donnés jeudi par le chef de l’exécutif local précisant que «pour une seule bâtisse, ce sont donc plus de 90 milliards de centimes (900 millions de dinars) qui ont été dégagés». C’était aussi pour dire que «là où il est possible de rénover et à chaque fois que les moyens le permettent, l’Etat ne lésinera pas sur les moyens».
L’ancienne préfecture d’Oran, une bâtisse située en plein cœur du quartier de Sidi El Houari, est en phase de restauration à l’identique pour un montant de 75 milliards de centimes (750 millions de dinars) et son environnement extérieur immédiat le sera pour 15 autres milliards de centimes (150 millions de dinars).
Les chiffres sont donnés jeudi par le chef de l’exécutif local précisant que «pour une seule bâtisse, ce sont donc plus de 90 milliards de centimes (900 millions de dinars) qui ont été dégagés». C’était aussi pour dire que «là où il est possible de rénover et à chaque fois que les moyens le permettent, l’Etat ne lésinera pas sur les moyens».
Tout en qualifiant cette réalisation datant de la période coloniale de «joyau architectural», il a indiqué que lors de la prochaine célébration du 1er Novembre, une fête spéciale sera organisée sur la place attenante, Hasni-Boudali (ex-Kleber). C’était aussi une manière de répondre à ceux qui crient au scandale à chaque fois que des immeubles menaçant ruine sont démolis dans cette partie de la ville.
Durant la même journée et suite à ce qui a été promis une semaine plus tôt, ce sont 68 autres familles du même quartier qui ont été relogées dans des logements décents à Misserghine. Cette fois encore, les opérations de démolition succèdent immédiatement aux déménagements pour éviter des occupations illicites des sites en question. Autre argument, il a été également dit que la spécificité urbaine et architecturale sera respectée, car les terrains récupérés seront cédés exclusivement aux opérateurs publics.
Les promoteurs privés, soucieux de la rentabilité, ont toujours tendance à construire le maximum en hauteur, défigurant de fait les sites anciens, et c’est ce qui a toujours été dénoncé par la société civile.