Ligue 1 de France : L’OM, dauphin aux nerfs à vif

26/01/2025 mis à jour: 01:04
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Solide deuxième du championnat et toujours convaincant sur le terrain avant d’aller à Nice dimanche, l’OM s’est beaucoup agité hors pelouse ces dernières semaines, avec de nombreuses complaintes contre l’arbitrage et une communication batailleuse.

Dimanche après le match nul concédé à domicile contre Strasbourg (1-1), c’est ainsi tout l’OM qui est venu donner devant les micros son avis sur l’arbitrage de Bastien Dechepy, et il n’était pas positif.

Les Marseillais regrettaient l’absence de coup de sifflet sur un geste du bras du Strasbourgeois Guela Doué sur Jonathan Rowe, qui valait selon eux penalty. C’est ce que sont venus expliquer le capitaine Leonardo Balerdi, le président Pablo Longoria et Pierre-Emile Hojbjerg sur Dazn, mais aussi l’entraîneur Roberto De Zerbi en conférence de presse puis Luis Henrique et Geronimo Rulli en zone mixte. « C’est toujours contre nous », a ainsi jugé le gardien argentin. « 

Dans le vestiaire, on se pose des questions », a de son côté assuré Hojbjerg. «Maintenant c’est trop, il faut dire +basta+. Il y a un moment où on ne peut plus tout accepter. C’est la même chose chaque week-end. Qu’est-ce qu’ils font à la VAR ?», a de son côté lâché Longoria. «C’est un scandale, c’est trop !» a-t-il aussi pesté.

Le cas Benatia 

Depuis, l’OM s’est aussi senti privé de plusieurs penalties, comme contre Lille en Coupe de France et en L1, et a mal compris ce qu’il perçoit comme «une forme d’injustice» dans le traitement de ses dirigeants. Longoria a ainsi déjà été sanctionné pour des propos sur l’arbitrage, comme le coordinateur sportif Aziz Mody Mogne. Medhi Benatia, directeur du football, déjà suspendu trois matches après Lyon-Marseille, a lui été exclu lors du match face à Lille et sera donc de nouveau sanctionné. L’impression de crispation dégagée par l’OM a par ailleurs été accentuée par deux communiqués récents annonçant des plaintes à venir contre des journalistes pour des propos tenus lors de talk-shows. « On a décidé de ne rien laisser passer », a expliqué à l’AFP une source au sein de la direction du club.

Mais alors que l’OM est invaincu en L1 depuis début novembre, cette attention accordée aux coups de sifflet et à leurs conséquences ne risque-t-elle pas de parasiter les semaines de travail des Olympiens ?« Non. Même pas les après-matches. Je réponds à vos questions et ça s’arrête là », a assuré De Zerbi vendredi. « Je ne veux pas faire la victime et je demande simplement que les choses soient faites de façon juste. On est deuxièmes et on le mérite », a-t-il tranché.

 

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