Les 3 et 4 mai à Tikjda : Les bioressources en débat

20/03/2023 mis à jour: 03:42
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Photo : D. R.

Le séminaire international sur les bioressources et le développement durable aura lieu les 3 et 4 mai prochain à Tikjda.

Organisé par la faculté des sciences naturelles, de la vie et de la terre de l’Université de Bouira, l’événement a pour objectif de créer un espace de rencontres entre chercheurs, agriculteurs et industriels, et cela, afin de discuter des meilleures pratiques pour tirer profit des bioressources qui sont l’ensemble des matières originaires d’organismes vivants (végétaux terrestres, algues, animaux terrestres ou aquatiques, micro-organismes) issus directement ou indirectement de la photosynthèse.

Des débats autour des atouts et des contraintes du développement durable ainsi que des sessions interactives couvrant un éventail de sujets liés aux bioressources et au développement durable animeront ce séminaire. Les travaux de ce dernier seront d’ailleurs répartis en différents axes, eux-mêmes divisés en plusieurs thématiques.

La première concerne l’agro-ressources et la sécurité alimentaire. Cet axe abordera d’abord les bioressources et les bio-agresseurs. Il sera ensuite question de discuter du produit du terroir et la valorisation des sous-produits agroalimentaires. Et enfin, ce premier axe sera conclu par un sujet concernant l’alimentation et la technologie agroalimentaire. Le second axe sera, quant à lui, dédié aux biotechnologies.

En ce qui concerne les thématiques qui seront abordées dans cet axe, on retrouvera d’abord un aperçu sur la biotechnologie végétale et la protection des végétaux. Il sera ensuite question d’aborder la biotechnologie animale et les milieux aquatiques. Cet axe sera enfin conclu par un sujet consacré à la biotechnologie microbienne et bio-remédiation.

Le troisième axe concernera le trio : biodiversité, santé et environnement. Il sera donc question d’aborder en premier lieu l’écologie intelligente et des ressources. La seconde abordera le thème «One Health», à savoir la santé publique, animale et environnement. Pour ce qui est de la dernière, elle concernera la gestion du patrimoine génétique animal et végétal.

En ce qui concerne les conférenciers qui animeront les débats, on peut notamment retrouver Gérard de Belair, de la faculté des sciences, de la nature et de la vie de l’Université Badji Mokhtar d’Annaba, Noomene Seleimi, maître de conférences en ressources, matériaux et écosystèmes à la faculté des sciences de Bizerte de l’Université de Carthage (Tunisie), la professeure Giorgia Spigno (Italie), le Pr Djamel Djenane de l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, Sunil Kumar Sahu (Chine), le Pr Yalcin Kaya, le Dr Moahmed Gagaoua, Kebbouche Gana Salima de l’Université de Boumerdès, le Pr Abdelkrim Si Bachir de l’Université de Batna, Pr Chafika Mouhoub de l’Université de Bouira, les professeurs Khodir Madani et Riadh Moulai de l’Université de Bejaïa.

De par ses axes et ses thématiques, ce séminaire est à même d’expliquer et de mieux comprendre les facteurs de perte de biodiversité, de bioressources et du développement durable et tenter de trouver les approches efficaces de rétablissement, de résilience et de changement de comportement à l’échelle individuelle, régionale, nationale et planétaire, et cela, dans un contexte où trouver de nouvelles façons de coexister avec la nature est au cœur de l’engagement de la communauté scientifique.

D’ailleurs, les chercheurs et spécialistes appellent, dans ce cadre, à la nécessité de mettre en place une néo-conception des utilisations plus durables de la biodiversité, de modèles de production et de consommation pour un meilleur déploiement de l’économie circulaire.

Les résultats multidisciplinaires rapportés permettront, quant à eux, de diffuser les connaissances et les bonnes pratiques auprès de tous les acteurs du domaine des bioressources et du développement durable.

En plus du fait que ce séminaire représente une belle occasion pour renforcer les réseaux universitaires, il tend également à favoriser le dialogue entre le monde académique, les institutions publiques, le secteur privé et les organisations de la société civile. A noter qu’une randonnée est également prévue afin de profiter d’une aventure en plein air.

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