Hier soir, dans l'enceinte de l'OPOW du 8 Mai 1945, la famille de l'USM Sétif (dirigeants, joueurs actuels et dirigeants et joueurs de plusieurs générations encore de ce monde) s'était donné rendez-vous pour fêter le 92e anniversaire et où régnait une ambiance pleine d'émotion et de souvenirs impérissables.
Naturellement, dans ce genre de rencontres entre différentes composantes de ce club mythique, la question lancinante que ne cesse de se poser les irréductibles supporters de ce club de le cité sétifienne et qui taraude l'esprit des observateurs sportifs partout à travers le territoire national, combien de temps encore doivent-ils patienter pour voir (enfin) l'USMS dans le palier qui sied à sa dimension et sa notoriété ?
Car l'USMS a été de tout temps un club où la (bonne) formation des jeunes talents était érigée comme consigne maîtresse laissée à la postérité par ses fondateurs à tous ceux venus après. D'ailleurs, à l'aube de sa fondation un certain 12 février 1933 à Sétif par le théologien historique l'éminent Cheikh Bachir El Ibrahimi conjointement avec l'homme politique et pharmacien de formation résidant à Sétif, l'enfant de Chahna, commune mixte de Taher, wilaya de Jijel Ferhat Abbès.
A l'instar de beaucoup de clubs algériens fondés durant la même période coloniale, sa naissance avait plusieurs objectifs particulièrement, dont l'essentiel consistait à ériger à l'intérieur et tout au tour de ce club un véritable noyau de militantisme et de résistance contre toutes les formes qu'avait l'occupant couvert et maquillé par cette pratique sportive apparente.
Hier, Krimo Khalfa, Djamel Krache, Bouzid Chaouche, Rabie Guettafi, El Hadi Arabat et son fils Réda, Youcef Douar et autres Réda Acid et bien d'autres anciens joueurs de cette glorieuse équipe s'étaient retrouvés pour se remémorer les belles années passées à défendre corps et âme les couleurs mythiques Grenat et Blanc. En attendant de jours meilleurs pour l'USMS...