Lors de la tenue des travaux de l'AGO de la FAF tenus au Cercle national de l'armée à Beni Messous (Alger), les responsables de la Fédération algérienne de football actuels (sous Walid Sadi) ont institué une louable et non moins honorable tradition, en rendant hommage aux anciens sportifs footballeurs, arbitres et même aux professionnels journalistes sportifs .
En effet, depuis qu'il est à la tête de la plus haute instance en charge du football national, Sadi, en marge des deux travaux des AGO de la FAF tenus sous son règne, n'a pas oublié les militants du football, à tous les niveaux et dans tous les corps, ceux ayant donné le meilleur d'eux-mêmes encore de ce monde et même ceux ayant rejoint leur Créateur. Devoir de mémoire oblige. Cette fois encore, il a été rendu hommage à plusieurs anciens footballeurs ayant marqué leur passage et leur époque sur les terrains de football et surtout en dehors.
Car il est indéniable que le talent combiné à la (bonne) moralité marque les générations et la masse des jeunes en particulier. Parmi les anciens sportifs ayant été honorés pour leur grande carrière d'arbitre international, on note celui ayant été destinataire du sifflet d'or, l'un des plus doués de sa génération, le magistral Mohamed Hansal (77 ans). Inutile de décrire les traits d'une sensation de joie, de fierté sous une trame d'une forte émotion sur le visage de ce grand Monsieur de l'arbitrage algérien contemporain.
Pour lui, cet hommage traduit par cette reconnaissance du premier responsable du secteur du sport algérien et également président de la FAF est synonyme d'une deuxième naissance ou mieux d'une seconde jeunesse.
La manière (le coup de téléphone) lui annonçant qu'il sera l'invité d'honneur des travaux de l'AGO de la FAF, le protocole, l'attention, voire la délicatesse dont il a fait l'objet par le ministre des Sports et président de la FAF Walid Sadi personnellement, et de ceux chargés de le recevoir une fois à Alger, jusqu'au moment de la cérémonie en salle des travaux de ladite AGO, ont effacé le chagrin de plusieurs années d'oubli, d'indifférence et de marginalisation initiés et pratiqués par les instances antérieures du football. Il faut savoir marquer son passage en s'écartant de pratiquer l'exclusion de ceux ayant milité pour le bien de notre sport roi, le football.
Car rien n'est éternel dans cette vie, sauf les souvenirs des bonnes actions initiées qui resteront dans la mémoire sportive collective.