Le chef-lieu de la wilaya de Bouira baigne dans l’anarchie des panneaux publicitaires privés. Un véritable chaos visuel s’est installé, altérant ainsi l’esthétique urbaine.
Ces plaques, censées orienter et informer, se retrouvent disséminées un peu partout et d’une manière anarchique sur divers supports. On les trouve sur poteaux électriques, façades d’immeubles, sur des arbres, voire même sur le bitume des chaussées, entravant la circulation automobile. Selon le secrétaire général de l’APC de Bouira, ce problème d’affichage sauvage n’est pas un phénomène récent. «Nous avons déjà mené une opération d’envergure il y a environ une année, au cours de laquelle nous avons procédé à l’enlèvement de dizaines de panneaux. Parallèlement à cette action, nous avons adressé des invitations à leurs propriétaires, les exhortant à se conformer aux réglementations en vigueur qui régissent ce domaine», dira-t-il.
Cependant, cette offensive de l’APC a connu un succès mitigé. «Malheureusement, seulement une minorité des propriétaires de ces enseignes publicitaires a daigné répondre favorablement à nos appels et entreprendre les démarches nécessaires pour régulariser leur situation», a-t-il déploré. Par ailleurs, à peine une année après cette tentative de régulation, l’anarchie règne en maître à nouveau. Rares sont les quartiers de la ville qui sont épargnés par la prolifération des panneaux publicitaires de grands et petits formats. Face à cette situation, l’APC a lancé encore une fois une opération de démantèlement des plaques illégales, espérant mettre un terme à l’anarchie.
En outre, selon notre interlocuteur, la réorganisation du marché publicitaire permettra à l’APC d’engranger des recettes supplémentaires qui serviront dans le développement local.