L’auteur Abdelaziz Otmani donne rendez-vous à ses lecteurs le 13 juillet pour une vente-dédicace de son ouvrage Sîn, La lune en miettes, à la libraire du Tiers-Monde, Alger.
Publié aux éditions privées algériennes Casbah en 2023, Abdelaziz Otmani puise son inspiration dans les premiers récits mésopotamiens, tels que L’Epopée de Gilgamesh, ainsi que les récits de L’Antiquité nord africaine.
Au fil des chapitres, l’écrivain déploie un récit imaginaire à la fois contemplatif et intime, qui relate la guerre à laquelle se livrent de nombreux personnages afin de survivre aux grands bouleversements du monde. Sîn, la lune en miettes est son premier roman.
La narration revient sur l’histoire du dernier roi Ziusudra. Un soir de lune clair, le dernier roi d’avant le déluge, lègue la gouvernance de son pays à sa lignée et se retire du monde des hommes. Plusieurs générations succéderont après lui, et ce, jusqu’à ce que Bahâa, porteuse du futur dirigeant, mette au monde des jumeaux.
Or, il est de coutume que les doubles soient offerts en holocauste au feu, sous le regard fervent de la foule. Cependant, Elibaal, prêtre d’un temple de la cité d’Ur-sag, et lui-même descendant de Ziusudra, sauve un des deux enfants des flammes et le confie à une tribu lointaine. Celle-ci est protégée par une vénérable montagne dont les versants abrupts s’élèvent telles des murailles renforcées.
Dans ces lieux, loin de sa terre natale et des intrigues entre divinités mineures, Hevél apprend qu’il va devoir aller en quête de son origine et du secret qui l’unit à l’étrange animal nommé Sîn. A l’aube d’une guerre trouble, Hevél et ses compagnons devront cheminer dans une nation en plein bouleversement, alors qu’un culte nouveau clame avec fracas la fin du monde connu.
Né en 1990 à Boufarik, Abdelaziz Otmani a suivi un cursus universitaire en France, avant de revenir enseigner la littérature francophone en Algérie. Passionné d’archéologie et d’anthropologie, il entame son projet d’écriture pendant son séjour au Venezuela en 2015. De retour à Alger en 2018, il co-crée et gère Le Pupitre, un espace d’enseignement artistique où il anime des ateliers d’écriture, avant de s’exiler en France.