Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, mercredi dernier à Alger, la nécessité de mettre en place une stratégie de valorisation des mines de marbre en Algérie, vu que le pays possède d’importantes réserves et un marbre de haute qualité, indique un communiqué du ministère, cité par l’APS.
Lors d’une audience accordée au siège du ministère à une délégation de la Fédération algérienne des minerais, des mines et de l’industrie de la pierre, présidée par Djalal Guitoune, et le président de l’association italienne des producteurs et transformateurs de pierres naturelles et fabricants de machines, installations et produits auxiliaires pour le travail de la pierre Confindustria Marmomacchine, Flavio Marabelli, M. Arkab a appelé à la mise en place d’une stratégie de valorisation des mines de marbre en Algérie, précise le communiqué.
La rencontre a été l’occasion de passer en revue les activités de la Fédération algérienne et les moyens de renforcer la coopération entre les entreprises algériennes, publiques et privées, et l’association italienne dans le domaine de l’exploitation et de la transformation du marbre en Algérie, à travers notamment la formation, le transfert de technologies et l’accès à l’expérience italienne en la matière.
A cette occasion, M. Arkab a affirmé que le secteur minier, à travers l’Entreprise nationale de marbre (Enamarbre), et les sociétés algériennes privées activant dans ce domaine, «œuvrait à l’exploitation optimale des mines et carrières de marbre, ce qui contribuera sans doute à la diversification de l’économie nationale et la création d’emplois».
Le ministre a appelé à «l’élaboration d’une stratégie de valorisation des mines de marbre en Algérie pour augmenter la production et satisfaire la demande du marché national actuellement, sachant que le marbre algérien est une filière prometteuse vu que le pays possède des réserves et des potentialités importantes et un marbre de haute qualité».
M. Arkab a également insisté sur la nécessité de promouvoir la filière du marbre en s’appuyant sur la formation et l’acquisition d’expertises, outre la promotion de l’investissement local dans le domaine de l’industrie du marbre et l’augmentation du taux d’intégration nationale.
Pour sa part, M. Marabelli a souligné «la volonté de l’association italienne d’intensifier les échanges et la formation pour une exploitation optimale du marbre et promouvoir l’échange d’expériences et du savoir-faire dans ce domaine, au regard de la profondeur des relations stratégiques entre les deux pays».