Un rapport très alarmant et choquant de l’ONU sur les exactions commises par Israël contre les Palestiniens aurait été préparées conjointement par cinq organisations gouvernementales internationales de premier plan, en collaboration avec trois organisations non gouvernementales israéliennes.
Le rapport aurait fait, toutefois, l’objet de pressions, notamment de la part de pays occidentaux, pour empêcher sa publication. Quelques points de ce rapport «mis sous le coude» ont été fuités. Abus sexuels, tortures, exécutions et menaces sont, entre autres, le traitement infligé à des centaines de Palestiniens, hommes et femmes, arrêtés et détenus en secret.
Selon le document, la torture dans les prisons israéliennes est décrite comme «barbare et insensée, les atrocités dépassent de loin celles qui ont eu lieu à Abu Ghraib et dans le camp de Guantanamo, ainsi que dans les prisons secrètes. L’ONU a déjà élaboré un rapport où elle décrit des conditions pénibles dans des centres militaires ressemblant à des cages, où les détenus restaient nus pendant de longues périodes. Ils avaient des bandages prolongés sur les yeux.
Ils étaient privés de nourriture, de sommeil et d’eau, et subissaient des chocs électriques et des brûlures de cigarettes, la simulation de noyade et le lâcher de chiens, et ce, en violation flagrante du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Le rapport rapporte que des détenus de la bande de Ghaza ont été exécutés dans les prisons israéliennes en recevant une balle dans la tête.
Leurs corps ont été, ensuite, jetés dans divers endroits dans les rues de Ghaza. Israël a délibérément ciblé des familles et des enfants appartenant à des organisations palestiniennes dans une séquence d’attaques planifiées. L’armée israélienne a approuvé un plan d’extermination des familles des militants dès le deuxième jour du conflit, avec une liste de cibles comprenant 150 000 civils.
D’après le rapport, l’armée israélienne a utilisé de manière excessive des mercenaires, et 70% des bombes larguées sur Ghaza ont été traitées à l’uranium appauvri. Ce qui a conduit à un sol hautement contaminé par des éléments d’uranium, contenant 60% de rayonnement d’uranium naturel. D’après le document, tous ceux qui ont inhalé la poussière d’uranium lors des explosions ont été atteints de cancer.
En outre, le rapport cite des cas de viols impliquant des prisonnières de Ghaza et l’un des viols étant commis par plusieurs auteurs. Aussi, 90% des femmes et des enfants de Ghaza souffrent, rapporte le document, de traumatismes psychologiques profonds, «avec plus de 5000 cas de folie pure, principalement parmi les femmes qui ont perdu leurs enfants, enregistrés par les centres médicaux de la région».
Par ailleurs, le rapport souligne que des pilotes israéliens ont refusé de mener des frappes aériennes sur des cibles contenant des dizaines de personnes, mais ils ont été remplacés par d’autres. Dans son témoignage devant une organisation israélienne, un pilote révèle qu’il avait refusé de bombarder une tour résidentielle à Tel al-Hawa abritant 48 enfants, qui avait été détectés par des avions de surveillance thermique.
Cependant, un autre pilote a exécuté le bombardement 17 minutes plus tard, tuant toutes les personnes présentes dans le bâtiment, entraînant la mort de 128 civils. Sur un autre registre, le document précise qu’Israël a usé de tous les moyens pour faire abdiquer les Palestiniens, et c’est dans cette optique qu’à la fin du mois de novembre 2024, le Conseil de guerre sioniste a approuvé l’utilisation de la famine comme arme, et leurs services de renseignement ont passé des appels téléphoniques aux habitants de Ghaza, les menaçants de bombarder leurs maisons et de tuer leurs familles s’ils ne fournissent pas d’informations sur le terrain.
Pour ce qui est du largage d’aide sur Ghaza par des avions occidentaux, il s’est effectué sur la base des conseils de conseillers juridiques pour éviter le risque d’être accusé de participation au génocide, notamment en ce qui concerne les armes livrées sans conditions restrictives pour leur utilisation contre des civils.
S’agissant de la création d’un port temporaire, le but étant de faciliter la migration massive des Palestiniens vers l’Europe. Dans ce sillage, trois pays européens sont pleinement impliqués dans un plan convenu pour vider la bande de Ghaza de ses habitants.