L’odeur nauséabonde et les fumées qui se dégagent des monticules entreposés à la décharge sauvage de Mainis, dans la wilaya de Chlef, incommodent continuellement les riverains et les passagers, et portent un sérieux coup à l’environnement des côtes ouest de Ténès.
Le littoral de la wilaya de Chlef, qui subit déjà une dégradation continue de son cadre urbain, souffre également de la pollution de l’environnement générée par la décharge sauvage de Mainis, sur les côtes ouest de Ténès. Un nouveau centre d’enfouissement des déchets a, certes, a été construit non loin de là mais il demeure inexploité, faute d’accès aménagé et protégé contre les glissements de terrain. L’opération a pourtant été lancée au début de cette année mais elle fut stoppée pour cause d’insuffisance de l’enveloppe financière octroyée initialement aux travaux.
Ce qui nécessite, selon nos informations, une nouvelle dotation pour la réalisation de travaux de protection de cet accès de 3 km contre les glissements de terrain auxquels il est exposé. Il convient de signaler que l’accès en question destiné exclusivement au nouveau CET est situé au milieu d’une forêt dominant la mer et sur un terrain en pente exposé aux ruissellements des eaux de pluie. A-t-on au préalable pris en ligne de compte ces contraintes naturelles résultantes du choix du terrain du projet de ce CET ?
Toujours est-il que la réalisation de travaux de confortement et de stabilisation dudit passage nécessité des crédits supplémentaires pour lesquels, nous dit-on, une demande a été introduite, depuis des mois, auprès des services concernés. En attendant une éventuelle reprise des travaux de consolidation, les déchets ménagers de la région continuent d’être déversés dans la décharge à ciel ouvert de Mainis, entre la plage de même nom et la route nationale du littoral Ténès-Mostaganem.
L’odeur nauséabonde et les fumées qui se dégagent des monticules entreposés à cet endroit incommodent continuellement les riverains et passagers, et portent un sérieux coup à l’environnement des côtes ouest de Ténès. Une ville déjà malade de son urbanisme fortement défiguré dans l’indifférence presque générale.